Christine Lagarde évoque la sortie de la Grèce de la zone euro

Publié le Vendredi 29 Mai 2015 à 10:25
Christine LagardeAFP - La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde estime qu'une sortie de la Grèce de la zone euro est une possibilité, dans des extraits diffusés jeudi d'un entretien au quotidien allemand FAZ à paraître vendredi.

La sortie de la Grèce (de la zone euro) est une possibilité, a dit Mme Lagarde, qui assiste à Dresde (est de l'Allemagne) à une réunion des ministres des Finances du G7. Un telle sortie ne serait pas une promenade de santé mais ne signifierait pas non plus la fin de l'euro, a-t-elle dit au Frankfurter Allgemeine Zeitung, alors que le ton s'envenime entre l'institution de Washington et le gouvernement grec.

Il est très improbable que nous arrivions à une solution globale dans les jours qui viennent, a également dit Mme Lagarde, apportant un nouveau démenti aux allégations d'Athènes mercredi qu'une ébauche d'accord était en cours de rédaction.

Le gouvernement d'Alexis Tsipras négocie depuis fin février avec le FMI, la Banque centrale européenne (BCE) et la Commission européenne, à savoir l'ex-Troïka, sur des engagements de réformes qui entraîneraient le déblocage de 7,2 milliards d'euros d'aide financière promise à Athènes. Les discussions sont extrêmement ardues, les demandes des institutions allant pour beaucoup à l'encontre des promesses électorales de M. Tsipras.

Les négociations avaient avancé début mai mais ces dernières semaines nous avons à nouveau eu des déconvenues, selon Christine Lagarde.

Nous avons des règles, nous avons des principes, a également insisté Mme Lagarde dans l'interview à la FAZ.

L'un de ces principes, rappelé par le FMI depuis Washington, est que tout pays qui n'honore pas ses engagements envers le Fonds (...) est déclaré en situation d'arriérés de paiement et n'a pas accès aux financements du FMI.

L'évocation par Mme Lagarde de la possibilité d'un Grexit, pour reprendre le terme cher aux marchés, brise un tabou. Jusqu'ici les dirigeants européens répétaient à l'envi que la place de la Grèce était dans l'euro et qu'il n'y avait pas de plan B.


 

Commentaires 

 
#2 Hors du capitalisme point de salut!
Ecrit par Volvert     29-05-2015 11:08
Nous sommes si habitués à d'autres principes, comme celui de souveraineté des peuples, que des personnages comme cette dame utilisent contre des pays dont les politiques ne leur agréent pas. Or, voici que la même veut imposer à un gouvernement démocratique de renier les engagements pris devant son peuple.
Le motif est que sa politique ne lui convient pas. Donc, aux yeux du FMI et de tous ces féodaux le peuple grec a tort.
Des milliards furent accordés à des gouvernants dociles...pour la Grèce pas ou plus de milliards parce qu'ils ont fait d'autres choix.
Plus de solidarité européenne, juste le coup de force antidémocratique pour que nul peuple en Europe ne s'avise à mal voter.
Désormais, les choses sont claires: une seule voie, un seul choix, la norme et "les principes" du capitalisme. Autrefois, l'église prétendait tenir le vrai sur le temporel et le spirituel, son temps révolu, le capitalisme lui supplée avec la même arrogance, la même suffisance.
 
 
#1 Zone Euro dites-vous?
Ecrit par Léon     29-05-2015 10:54
Un mariage contre-nature, fait dans le but d'enlever leurs identités aux peuples d'Europe et notamment aux Grands Peuples parmi eux.
Une assemblée, soit)disant économique voulant rapprocher les peuples et créer un contre-poids au dollar. Mais en réalité, une institution visant à inféoder toute une population aux décideurs américains, eux-mêmes inféodés aux lobbies sionisants.
La civilisation Grecque, bien plus vielle et bien plus grande que celle des minables américains sans civilisation, sinon celle des génocides et des malheurs, n'allait pas se soumettre à ce jeu morbide.
Savez-vous que les grecs sont bien plus engagés dans la lutte pour la Palestine que ne le sont les arabes traîtres ou les islamistes turques encore plus traîtres à la cause arabes.
Non bien sûr!
Alors Léon vous le dis et vous l'apprends. Léon peut vous apprendre bien plus de choses sur la souveraineté, peuple de soumis qui aviez applaudi en même temps que le congress américain l'exil forcé de votre président. Forcé par les bons soins des états unis qui vous ont dénudé en moins de deux semaines, et par vos propres mains, de votre état et de vos institutions.

Léon.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
 
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