Algérie Télécom en difficultés

Publié le Lundi 06 Octobre 2008 à 12:59

Liberté Algerie- Fait inédit chez une entreprise publique et de surcroît d’envergure, comme c’est le cas pour Algérie Télécom, le patron de cette dernière vient d’avouer que le groupe qu’il dirige se trouve en situation difficile. C’est le moins que l’on puisse dire à la lecture du message adressé à l'ensemble des personnels, à l’occasion de l’Aïd-el-fitr dans lequel Moussa Benhamadi, P-DG du Groupe, revient sur “la situation actuelle de l'entreprise”.

“L'entreprise connaît quelques dysfonctionnements et certains paramètres de gestion ne sont pas brillants, c'est pourquoi nous devons d'abord prendre conscience de cette situation et en même temps considérer que ceci n'est pas irréversible”, a écrit sans détour M. Benhamadi, plaidant pour la mobilisation générale des troupes.
“Nous pouvons, avec l'adhésion de toutes et de tous, donner à l'entreprise un nouvel élan totalement orienté sur la culture entrepreneuriale et la formation de la compétitivité qui, seules, peuvent lui garantir une pérennité”, ajoutera-t-il tout en évoquant l’élaboration de la nouvelle stratégie, probablement en guise de plan de sauvetage puisque M. Benhamadi le qualifie de “plan de redressement 2008-2009”. Il en ressort clairement que AT doit revoir sa copie en matière de gestion et de marketing sous peine de se voir complètement surpassée, voire disparaître. Moussa Benhamadi parlera alors de conditions nécessaires à réunir. “L'avenir de notre Groupe dépend de notre volonté d’avoir confiance en nous-mêmes et en nos capacités de gestion, de production et d'innovation ; à dominer nos insuffisances et à parfaire nos performances de qualité et de services ; à rationaliser nos dépenses et enfin à anticiper sur les besoins du marché et l'évolution technologique grâce à une meilleure veille stratégique qui sera rendue possible par la mise en place d'une entité de recherche et de développement.” Partant de cette réalité, il ne reste autre choix pour AT que de redresser la barre et créer sa propre richesse avec à leur tête, de l’avis de M. Benhamadi, la valorisation de la ressource humaine, pour contribuer au développement du pays par la mise en place d'infrastructures denses et de qualité. Le groupe doit aussi fonder son développement au profit des différentes catégories de clientèles, de ses collaborateurs, de ses partenaires ainsi que des collectivités locales à un moment où la démocratisation de l'accès à l'Internet est une réalité tangible.

 

Commentaires 

 
#4 mise au point
Ecrit par @mes 2 nouveaux amis     06-10-2008 23:56
@chewbacca : pour vous, ne pas être vendu à un étranger empêche une société d'être bénéficiaire. Dans quelle école de commerce on vous a appris ceci ?. Pour votre culture générale tous les opérateurs natinonaux sont bénéficiaires sauf en algérie....
@Mr ali : que la corruption soit endémique en algérie est un fait. Personne ne peut le nier. A commencer par mes nombreux amis algériens.
Moi aussi je souhaite plus de transparence sur ce gros marché pour que je puisse investir qqes kopecks fortement remunérateurs.
Je me félicite que gnet devienne un espace d'expression démocratique ou on échange librement.
 
 
+1 #3 algerie
Ecrit par ali babbou     06-10-2008 22:41
depuis quand la mauvaise gestion ou la corruption est une question de nationalite.en algerie ou en tunisie et comme partout il y a du bon et du moins bon .
evitons ce type de critiques qui ne menent nulle part sauf a nous discrediter.
ali babbou
 
 
#2 @zarglayoun
Ecrit par chewbacca     06-10-2008 18:19
Apparemment, toi et objectivité vous faites deux ! Pour ta connaissance, il y a trois opérateurs en Algérie donc c'est normal que l'un d'eux sera moins compétitif avec cette concurrence surtout qu'il n'a pas été vendu à un consortium émirati. Djezzi (Orascom) est très bénéficiaire comme sa soeur Tunisiana. Même chose pour Nedjma (Watania) qui voit son chiffre d'affaire croitre chaque année.
 
 
#1 trop forts les managers algériens
Ecrit par zarglayoun     06-10-2008 13:33
Toutes les entreprises telecom du monde sont fortement bénéficiaires vu leur modèle économique, sauf en algérie. Cherchez l'erreur. A croire que finalement l'algérie est le pays le plus corrompu au monde devant les USA et l'irak.
Et dire qu'ils n'en veulent plus de la tomate tunisienne. Il pourraient au moins bénéficier des compétences tunisiennes dans les telecom. Ils leur apprendront comment ne pas perdre de l'argent.
 
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