Les majors auraient surestimé les dégâts du piratage

Publié le Mercredi 14 Avril 2010 à 15:05
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disques, entertainment, GAO, Government accountability office, study, 
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économieIl est impossible de déterminer avec précision l’ampleur du préjudice financier causé par le piratage en ligne. C’est ce qu’affirme, en tous les cas, une étude commanditée par le gouvernement américain et attribuée à une commission ad hoc. Cette étude vient contredire des années d’études et de statistiques, toutes basés sur le concept d'une chanson téléchargée équivaut à une vente en moins.

L'étude publiée par la GAO (Government Accountability Office), une sorte de Cour des comptes aux Etats-Unis, jette le doute sur toutes les revendications des majors de l’industrie du divertissement et des producteurs sur les effets de la piraterie et affirme que le préjudice, dans le cas échéant, est difficile, sinon impossible à mesurer.

Non seulement cette étude affirme que le manque à gagner est difficile à mesurer, mais démontre aussi que la méthodologie qui avait été utilisée depuis des années est discutable.
Les experts consultés considèrent que plusieurs éléments importants ont été négligés ou omis, comme le fait que l'utilisateur qui télécharge dispose d’un revenus qui lui aurait permis de se payer le produit, les téléchargements multiples, le téléchargement pour l’essai, ou aussi  la transmission des données en hors ligne. L’étude affirme aussi que cet argent économisé grâce au piratage est dépensé dans d’autres secteurs et inévitablement réinjecté dans l’économie, et donc, l'effet global est plutôt celui d'une redistribution.

Le GAO confirme l'existence d'un gros problème causé par la piraterie, mais remet en question toutes les mesures et les campagnes qu’avaient entreprises les majors tout au long de ces dernières années.

A.K