La substance de l’Islam est dans les valeurs morales !

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Publié le Mercredi 13 Juin 2018 à 14:15
L’Islam à travers ses deux sources scripturaires, le Coran et la Sunna, enseigne des valeurs et une morale au Croyant, de manière à ce qu’il soit un être de bien, au service de son prochain et de sa communauté.

La principale mission du prophète Mohamed, paix et grâce sur lui, était de parachever les bons comportements, comme le dit lui-même dans ce hadith : إنما بعثت لأتمم مكارم الأخلاق. Dieu dit de son messager qu’il est d’une haute moralité : وَإِنَّكَ لَعَلَىٰ خُلُقٍ عَظِيمٍ القلم4

L’Islam repose sur quatre piliers la foi  ٱلعقيدة les pratiques cultuelles  ٱلعبادات les pratiques et comportements ٱلمعاملات , et les valeurs : القيم

Le croyant ne peut atteindre la plénitude de la foi, s’il ne se conforme pas aux valeurs morales. Ses pratiques cultuelles et ses prières ne peuvent être agréées, s’il ne s’en tient pas à la morale et à l’éthique.

Idem pour ses comportements, et ses rapports avec les autres qui doivent procéder d’une morale, et être régis par les valeurs et principes.

La croyance sans morale perd toute sa substance. L’Islam est une religion de droiture دِينًا قِيَمًا., et de valeurs.

قُلْ إِنَّنِي هَدَانِي رَبِّي إِلَىٰ صِرَاطٍ مُّسْتَقِيمٍ دِينًا قِيَمًا مِّلَّةَ إِبْرَاهِيمَ حَنِيفًا ۚ وَمَا كَانَ مِنَ الْمُشْرِكِينَ 161
الأنعام

Les humains sont foncièrement et instinctivement enclins à l’Islam, qui prône la vénération d’un Dieu unique, créateur des cieux et de la terre. C’est la nature que Dieu a donnée aux hommes :

فَأَقِمْ وَجْهَكَ لِلدِّينِ حَنِيفًا ۚ فِطْرَتَ اللَّهِ الَّتِي فَطَرَ النَّاسَ عَلَيْهَا ۚ لَا تَبْدِيلَ لِخَلْقِ اللَّهِ ۚ ذَٰلِكَ الدِّينُ الْقَيِّمُ وَلَٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَعْلَمُونَ (30)
الروم

Le prophète disait que tout nouveau-né naît avec la nature, ses parents l’orientent vers le judaïsme, le christianisme, etc.
ما من مولود إلا يولد على الفطرة، فأبواه يهودانه أو ينصرانه أو يمجسانه

L’Islam incite à la droiture dans son acception la plus large, au pardon, à l’indulgence, à la modération, à la tolérance, à la positivité, à l’action, à la construction sur terre, à l’humilité, et à la solidarité. Il met en garde contre l’agression, la rudesse, le mensonge, l'hypocrisie, la rancœur, la calomnie, l’orgueil, la prétention, l’égoïsme, la corruption et tous ces fléaux destructeurs pour l’individu et la collectivité.

Le Coran est une lumière qui devra guider le croyant dans sa vie sur terre :

أَوَمَن كَانَ مَيْتًا فَأَحْيَيْنَاهُ وَجَعَلْنَا لَهُ نُورًا يَمْشِي بِهِ فِي النَّاسِ كَمَن مَّثَلُهُ فِي الظُّلُمَاتِ لَيْسَ بِخَارِجٍ مِّنْهَا ۚ كَذَٰلِكَ زُيِّنَ لِلْكَافِرِينَ مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ (122)
الأنعام
L’invocation d’Allah et la lecture du Coran apaisent les cœurs, et procurent sérénité et quiétude intérieure, que rien d'autre ne peut rendre possible :  

الَّذِينَ آمَنُوا وَتَطْمَئِنُّ قُلُوبُهُم بِذِكْرِ اللَّهِ ۗ أَلَا بِذِكْرِ اللَّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ (28)
الرعد

Le message coranique et les enseignements prodigués par le prophète n’ont rien à voir, avec ce qui se dit sur l'Islam, troisième religion monothéiste, qui émane soit de l’ignorance, soit d’une démarche tendancieuse, ou encore de la passivité de la communauté musulmane.

L’état des musulmans aujourd’hui est pour beaucoup dans l’image négative véhiculée sur l’Islam.

Sans avoir besoin d’être savants ou théologiens, les musulmans devront s’emparer de leur religion, la comprendre, et la méditer dans une tentative de corriger les inexactitudes et de redresser torts et les aprioris qui lui collent à la peau. Ce travail que Gnet poursuit pour le troisième Ramadan consécutif s’inscrit dans ce cadre : il n'est ni suffisant, ni exhaustif, mais juste une simple contribution. Fin.

Gnet