Un gotha mondial au secours de la Tunisie pour redresser son économie

Publié le Vendredi 05 Septembre 2014 à 10:05
Plus de 30 pays, de 20 institutions financières et économiques, de 27 institutions, fonds d’investissements, banques internationales, outre six autres instances régionales et mondiales vont participer à la conférence internationale « Investir en Tunisie, Start up Democraty », qui se tiendra le 08 septembre 2014.

Plusieurs personnalités répondront à l’appel dont le chef du gouvernement algérien, le Premier ministre marocain, le Premier ministre français, ainsi que des Premiers ministres et chefs de diplomatie d’autres pays, à l’instar du chef du département d’Etat américain, John Kerry, et des délégations des pays du Golfe, dont l’Arabie Saoudite, les Emirats et le Koweït, ainsi que des bailleurs de fonds dont le FMI, la Banque Mondiale et la banque européenne d’investissements qui seront représentés à haut niveau, a déclaré hier Nidhal Ouerfelli aux médias.

Cette conférence constitue une occasion pour partager les points de vue avec les partenaires de la Tunisie, sur les réformes structurelles, et les programmes et projets de développement prometteurs visant le redressement économique, a indiqué Ouerfelli lors d’une conférence de presse tenue à ce sujet, ajoutant que la Tunisie cherche à restaurer la confiance des investisseurs étrangers et à mettre en place le climat politique, sécuritaire, logistique et administratif approprié.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda, a mis l’accent sur l’importance de cette conférence internationale de part le nombre des participants et des projets prometteurs qui vont y être soumis, soulignant que les objectifs du gouvernement en matière économique consiste à réaliser le redressement économique, à rétablir les grands équilibres économiques, à mettre un terme à la grande dégradation du budget, du commerce extérieur, et de la balance des paiements.

La situation économique a connu une grande dégradation qui requiert une réforme radicale et rapide, et c’était là la priorité de la loi de finances complémentaire, a dit le ministre, selon un communiqué de la présidence du gouvernement.  

Hakim Ben Hammouda a affirmé l’importance de maintenir le rythme des réformes économiques et financières, notamment dans le secteur bancaire, un programme qui requiert un projet de réforme global des secteurs bancaire et fiscal, en continuation du programme ayant démarré en 2012 en vue de conférer plus de transparence et d’équité à la fiscalité publique.

Le ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du territoire et du développement durable, Hédi Larbi, a ajouté que l’Etat est  appelé à instaurer un partenariat effectif entre les différentes composantes, en vue d’améliorer les conditions de vie, affirmant la nécessité de la présence du secteur privé avec force pour soutenir l’effort de l’Etat.

Selon ses dires, les investissements publics existent, mais ce sont les investissements privés qui manquent. D’où les stratégies lancées par le gouvernement pour les relancer à travers la restructuration de l’infrastructure, la formation professionnelle et de la main d’œuvre spécialisée.

Les trois ministres s’exprimaient hier, jeudi après-midi, lors d’une conférence de presse conjointe consacrée à la présentation de ce grand conclave international qu’accueillera la Tunisie le lundi 08 septembre.

Gnet


 

Commentaires 

 
#1 RE: Un gotha mondial au secours de la Tunisie pour redresser son économie
Ecrit par Montygolikely     05-09-2014 11:23
Espérons que ça ne soit pas une réunion qui ressemblerait à l'enfer, qui, comme chacun sait, est "pavé de bonnes intentions"...
 
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