Tunisie/Grève des médias : La Présidence du gouvernement s'étonne

Publié le Lundi 16 Septembre 2013 à 10:00
TAP- La présidence du gouvernement a exprimé samedi son "étonnement" face à l'appel à la grève générale lancé par le SNJT dans le secteur des médias "sur fond d'une affaire judiciaire qui ne concerne aucunement le gouvernement ".

« Quand bien même elle respecte le droit à l'activité syndicale et à la liberté d'expression, la présidence du gouvernement, considère cette escalade injustifiée et craint qu'elle ne soit instrumentalisée à des fins politiques sans relation ni avec le droit syndical, ni avec la liberté d'expression », souligne la présidence du gouvernement dans un communiqué rendu public samedi.

Réagissant « aux informations qui circulent sur l'intervention du gouvernement pour restreindre la liberté de la presse et des journalistes, suite aux convocations à comparaître adressées à certains journalistes par les autorités judiciaires » la présidence du gouvernement nie toute interférence dans le travail du pouvoir judiciaire. Rappelons que le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et le Syndicat général de la culture et de l'information, ont appelé vendredi, à une grève générale de protestation pour mardi prochain, afin de demander « la libération de Zied El Heni et l'arrêt immédiat des poursuites judiciaires à son encontre », soulignant l'impératif de mettre fin à l'emprisonnement des journalistes et des artistes. Des organisations actives dans le secteur ont appelé à l'organisation lundi d'une marche de protestation rassemblant les journalistes, les avocats et les syndicalistes qui partira du palais de justice à Tunis, en direction de la place de la Kasbah, où siège le gouvernement. Il a été également décidé de boycotter toutes les activités des trois présidences jusqu'à la libération du journaliste Zied El Heni.

 

Commentaires 

 
-1 #1 mensonge et com.
Ecrit par volvert     16-09-2013 23:04
Que d mauvaise foi de la part d'un homme de Ennahdha?
On ne compte plus les invectives et les menaces adressées aux opposants et aux journalistes par ses amis Nahdhaoui. Sans omettre les agressions ou les interventions musclées de la police ou des milices.
Alors, se déclarer pour la liberté et le respect du droit des hommes des médias est une opération de communication qui ne convainc que lui-mème.
Ce gouvernement veut mettre le pays sous coupe réglée.
 
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