Tunisie/Présidentielle : 36,8% de taux de participation jusqu'à 14H30

Publié le Dimanche 21 Décembre 2014 à 15:27
Dernière mise à jour, le Dimanche 21 Décembre 2014 16:23
Le taux de participation au vote jusqu'à 14H30 sur le territoire national a atteint 36,8% selon l'ISIE. Le plus grand taux de participation a été à Kebili avec 45,6% à 12h30. Le plus faible taux de participation a été relevé à Sidi Bouzid, avec 26,3% à la même heure. 

A midi trente, le taux de participation dans la circonscription de France1 a atteint 33,36%, à France 2,  20,79%, en Italie 7,03%, en Allemagne 19,91%, Amériques et reste de l'Europe 16,78%, Pays arabes et reste du monde 29,96%. 

Le taux de participation à l'étranger au second tour de l'élection présidentielle (3ème jour jusqu'à 12:30h) a atteint 21,48%, selon L'ISIE.

Chafik Sarsar a expliqué, lors d'un point de presse tenu à 15h, ce dimanche, que les représentants des candidats dans les centres de vote, sont accrédités selon des conditions,  et que le grand nombre de ces représentants a exigé d'imposer de nouvelles règless, notamment celle d'interdire leur présence dans les cours des centres de vote.  
 
Il a souligné qu'à l'heure de fermeture des centres, les citoyens se trouvant à l'intérieur des écoles auront le droit de voter. 
 
Face à la timidité de l'affluence, l'ISIE a appelé à une grande participation au scrutin. Suite à  la décision d'empêcher les observateurs de se trouver dans la cours des centres de vote, l'ISIE a expliqué  que l'opération visait surtout à empêcher certains dépassements constatés lors des législatives, notamment des tentatives d'influencer les électeurs.

"Au sujet de la campagne par SMS, nous avons reçu des plaintes des deux camps. Nous sommes en train d'investiguer à ce sujet, et nous prendrons les dispositions necessaires", a dit Chafik Sarsar. Des citoyens auraient reçu des SMS lors du silence électoral, les incitant à voter pour l'un ou l'autre des candidats.
 
Interrogés sur le sort des responsables des bureaux de vote sur lesquels planeraient des doute d'appartenance à un courant politique, l'un des membres de l'ISIE a répondu que l'Instance a changé certains parmi eux dont l'appartenance était avérée, rappelant qu'il s'agissait là d'une transgression de la loi électorale qui est sanctionnée. 
  
 
 Gnet