Tunisie/ Transtu : Le débrayage se poursuit, la galère des usagers

Publié le Mardi 13 Janvier 2015 à 09:51
Les bus et métros en grève dans le Grand-Tunis. Le débrayage surprise observé hier par les agents de la Transtu se poursuit ce mardi 13 janvier. Cette grève qui touche les bus et les métros, a donné lieu à une paralysie générale du transport dans le Grand Tunis, à savoir Tunis, la Manouba, Ben Arous et l’Ariana.

Les négociations menées hier entre la partie gouvernementale et la partie syndicale n’ont pas abouti. Les grévistes réclament le versement de la prime de fin d’année, ayant fait l’objet, selon leurs dires,  d’une convention ultérieure avec le gouvernement.

Cette grève coïncide avec la période d’examens dans plusieurs institutions supérieures ; les usagers ont eu beaucoup de difficultés  à rejoindre leur lieux de travail et à vaquer à leurs occupations ce matin, tout autant qu’hier où des milliers de citoyens ont été pris au dépourvu, et ont du faire des kilomètres et de kilomètres à pieds de nuit pour rentrer chez eux.  

La Société des Transports de Tunis avait fait part hier soir dans un communiqué de cette grève lancée sans préavis, annonçant la tenue d’une réunion ce mardi à 9h entre l’autorité de tutelle et les représentants de l’UGTT afin de parvenir à un règlement, satisfaisant les deux parties.

Les grévistes refusent de reprendre toute activité avant que la prime ne leur soit versée.  
Gnet

 

Commentaires 

 
#1 Encore une fois ...
Ecrit par A4     13-01-2015 13:11
LES CANARDS
Ecrit par A4 - Tunis - Le 30 Septembre 2013

Quand soudain tourne le vent
Les canards sauvages s’envolent
Volent en vé le chef devant
En priant le dieu Eole
D’être avec les survivants
Après cette course folle
Contre marée, contre vent
Contre mer et ses atolls
Ils ne peuvent même en bavant
L’œil rivé sur la boussole
Que trainer le fainéant
Dont les ailes sont un peu molles
Qui plane péniblement
En pitoyable guignol

Quand soudain c’est la tempête
Nuages bas, sans lumière
Sans vol plané des mouettes
Où tous les chants doivent se taire
Quand se cachent même les roussettes
En remontant l’estuaire
Tous les vers et anguillettes
Filent à l’intérieur des terres
Quand cette foule inquiète
Fuit le déluge, sa galère
Elle se bloque à la goulette
Face aux gros maquereaux qui errent
Ne pensant qu’à faire la fête
Dans le lit de la rivière

Quand sonne l’heure du voyage
Et qu’il faut tout emporter
Faire très vite tous ses bagages
Prendre ses antiquités
Préparer un attelage
De quatre bêtes bien montées
Avec rênes et cordages
Pour grande vélocité
N’oubliez pas cet adage
Qui dit en toute clarté
On a beau crier de rage
Frapper fort et fouetter
C’est la bête sans courage
Qui impose ses ratés

Quand soudain sans crier gare
Nous vint la révolution
On s’est dit en vieux ringard
Elle est là la solution
Oubliant que c’est un art
Qui demande formation
Et que jamais les ignares
Ne pratiquent l’évolution
Regardons dans le miroir
Perdons vite nos illusions
Ce n’est pas avec ces tares
Qu’on franchit le Rubicon
En pataugeant dans le noir
A la vitesse des plus cons
 
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