Tunisie/ Loi antiterroriste : Les décisions du CS seront prises en compte

Publié le Lundi 16 Mars 2015 à 09:29
TAP - Le projet de loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent qui sera présenté en Conseil des ministres dans les prochains jours prendra en compte les conventions internationales notamment les décisions du Conseil de sécurité, avant d'être soumis à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), a déclaré, samedi, le ministre de la Justice, Mohamed Salah Ben Aissa.

Dans une déclaration aux médias en marge de sa participation à la Conférence organisée par l'Association Tuniso-Euro-Méditerranéenne des jeunes (ATEMJ) sur la « Stratégie nationale de lutte contre le terrorisme », le ministre de la Justice a indiqué que le projet de loi antiterroriste est venu pallier aux insuffisances et aux défaillances de
la loi de lutte contre le terrorisme de 2003.

Ledit projet de loi comporte une définition plus précise du crime terroriste sous tous ses aspects et clarifie les moyens d'investigation et les différentes techniques de lutte antiterroriste.

De son côté, le conseiller chargé des affaires juridiques et des relations avec les médias au ministère de l'Intérieur, Walid Loukini, a indiqué que l'adoption du projet de loi de lutte contre le terrorisme permettra aux forces de l'ordre de faire face au terrorisme avec plus d'efficacité.

Quant à la coordination interrégionale de lutte antiterroriste, Loukini a précisé que la 32ème session du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur, dont les travaux se sont achevés mercredi à Alger, a mis en avant la nécessité de renforcer la coordination entre les pays de la région pour faire face à ce fléau.

Présenté en Conseil ministériel restreint, le projet de loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent est fin prêt, avait auparavant indiqué le secrétaire d'Etat aux affaires sécuritaires, Rafik Chelly.
 
Le projet de loi sera présenté lors du prochain Conseil des ministres pour adoption et pour être soumis à l'Assemblée des représentants du peuple, avait-t-il ajouté dans une déclaration à l'agence TAP en marge d'une conférence organisée, samedi, à Tunis et consacrée à la présentation d'une étude sur la couverture médiatique des questions sécuritaires, des conflits et de l'extrémisme.