Dakhla du Bac : Kamel Jendoubi préconise la rigueur contre les abus

Publié le Vendredi 24 Avril 2015 à 11:04
Kamel JendoubiDes festivités du Bac sport (Dakhla) ont été organisées en Tunisie dont trois ont vu brandir dans  des lycées des slogans qui font allusion à des forces terroristes et à des images nazies et  racistes, affirme le gouvernement par la voix de Kamel Jendoubi, ministre auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile.

Ces festivités qui se caractérisent par la violence sont désapprouvées et rejetées.  Elles ont en effet causé la mort de certains élèves les années précédentes.

Les festivités du bac sport pour cette année ont un aspect violent qui porte atteinte à l’image de la Tunisie, ce pays qui lutte inlassablement contre le terrorisme et le racisme.
En effet, elles interviennent au moment où nos soldats et nos agents de sécurité ne cessent de tomber en martyrs.

Ces festivités sont de nature à nuire au bon déroulement de la saison touristique et aux messages rassurants lancés pour garantir la réussite du modèle tunisien et de son choix démocratique.
 
Sur un autre plan, la Tunisie ouverte sur l’extérieur, tolérante, et attachée à son histoire, se prépare actuellement pour accueillir le pèlerinage de la Ghriba.

Les slogans brandis lors de ces festivités n’ont rien à voir avec la création et la créativité. Cependant, on a remarqué dans d’autres dakhla des hommages rendus aux professeurs (lycée de Gafsa), aux soldats (lycée de Monastir), aux martyrs de la patrie (lycée de Tataouine), ainsi que le soutien manifesté à la cause palestinienne (lycée de Bizerte).

Les trois messages du gouvernement face à ce phénomène :
1-    La rigueur dans l’affrontement de ce phénomène et de ces pratiques même si ces comportements ne cessent de se propager chez les jeunes partout dans le monde.

2-    La rigueur n’écarte pas le rôle pédagogique que doit jouer l’éducateur et les responsables dans les secteurs de l’éducation et de l’information. Car il est de notre devoir de protéger nos jeunes contre les courants de la haine, ainsi que contre l’information erronée publiée sur les réseaux sociaux et l’internet.

3-    Notre responsabilité en tant que gouvernement, société civile, et partis politiques nous impose de protéger  notre jeunesse qui est visée délibérément  par des idéologies et des idées qui appellent à la culture de la mort et à la destruction.

Notre tâche est énorme face au black-out médiatique qui vise la soumission et l’asservissement de nos jeunes au profit de projets destructifs qui appellent à la haine et à la rancune.
Communiqué