Tunisie/ Constitution : Des Imams appellent à se référer à la Charia

Publié le Mardi 21 Janvier 2014 à 12:05
Rencontre entre le président Marzouki et une délégation d'imams. La rencontre ayant réuni hier au palais de Carthage le président Moncef Marzouki avec une délégation d’Imams et de Cheïkhs a été focalisée sur la nécessité que la nouvelle constitution s’appuie sur la charia, et sur l’importance de la criminalisation de l’atteinte et de la violation du sacré, annonce un communiqué de la présidence rendue public lundi 20 janvier.

L’imam Ridha Jouadi a affirmé que la délégation des imams a expliqué au président de la République, le droit de se référer à la charia dans la constitution, étant une revendication légitime, signalant que "les imams prennent en considération l’esprit de consensus et de dialogue qui caractérise l’étape. Mais cela n’empêche", selon leurs dires, que "l’introduction de la liberté de conscience et la criminalisation de l’accusation d’apostasie dans l’article six de la constitution, représentent une violation des sentiments et de l’identité du peuple".

La délégation des imams a exprimé sa crainte que "l’introduction de la liberté de conscience ne constitue un tremplin pour des courants fanatiques, ce qui est de nature à provoquer des réactions violentes auprès de certains jeunes qui ont une ferveur pour leur religion".  

L’Imam Joudi a considéré que "la liberté de culte est un principe islamique , en se référant au verset coranique  "لا إكراه في الدين" "il n’y a pas de contrainte en matière de religion" . . Ceci ne justifie pas néanmoins "de tolérer la provocation des sentiments religieux du peuple". Il a affirmé que "l’interdiction de l’accusation d’apostasie constitue une exclusion d’un jugement de la charia", indiquant que cette question "devrait être du ressort d’un comité d’oulémas, et non de n’importe qui".  

La délégation d’imams a revendiqué auprès président de la République son droit "de créer un comité indépendant de la charia, élu par  des oulémas et des imams de mosquée, et chargé de superviser, en toute indépendance, les affaires religieuses", affirmant qu’ils ont trouvé "un compromis avec le chef de l’Etat pour l’interdiction de l’atteinte au sacré et aux constantes religieuses du peuple, sans que cela n’engendre des restrictions aux libertés ou n’attente à la paix civile".
Gnet


 

Commentaires 

 
-1 #2 اللهم أهدي قومي اهم لايعقلون
Ecrit par NASRI     21-01-2014 14:10
برز الثعلب يوما في ثياب الواعظينا

يا عبـــــاد الله توبوا فـهو كهف التـــائبين

وازهـــــدوا فإن العيش عيش الزاهـــدين

و اطلبوا الديك يؤذن لصلاة الصـــبح فينا

فأتى الديك رسولا من إمـــــــام الناسكين

عرض الأمر عليه و هو يرجــوا أن يلينا

فأجاب الديك عذرا يا أضـــل المــــــهتدين

بلغ الثعلب عني عن جدودي الصــــالحين

عن ذوى التيجان ممن دخلوا البطن اللعين

أنهم قالوا و خير القـــول قول العارفيــــن

مخطئ من ظـــن يومـــا أن للثــــعلب دينا
 
 
-1 #1 va travailler!
Ecrit par Royaliste     21-01-2014 13:39
ces Imams et Cheïkhs, qui sont payés grace a l'argent du contribuable tunisien devraient mettre plutot l'effort a ce que le gouvernement gére TOUTES les mosquées du pays.

la Zitouna 'échappe' encore au controle de l'Etat :) de quel Etat peut on parler?
 
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