Tunisie/ Campagne : Caïd Essebsi appelle à revoir la loi sur les stupéfiants |
| Publié le Mercredi 10 Décembre 2014 à 12:07 |
.jpg "Béji Caïd Essebsi") Béji Caïd Essebsi, candidat au second tour de la présidentielle, a ouvert hier sa campagne électorale par un débat avec les jeunes, au théâtre l’Etoile du Nord. L’échange a porté sur des questions comme le chômage, le lancement des projets, la consommation des stupéfiants, les stades, etc. Le candidat de Nida Tounes a prôné une révision de la loi sur les stupéfiants. Il a admis que cette loi est dissuasive, estimant que cette question ne peut-être résolue avec la seule dissuasion. Il a appelé "à couper le mal à la base, à travers une lutte drastique contre les dealers". Béji Caïd Essebsi a conseillé les jeunes à ne pas consommer les stupéfiants, car ce n’est pas une bonne chose. "Mais, s’il arrive qu’un jeune ou un élève fume un joint, on ne va pas lui compromettre l’avenir en le condamnant à une année de prison". Il en a appelé "au pouvoir discrétionnaire du juge qui doit se comporter comme un père avec le jeune, en l’admonestant et en lui tirant les oreilles". Le vainqueur du premier tour de la présidentielle a plaidé pour un programme de développement générateur de croissance. "Sans croissance, il n’y aura pas de solutions", a-t-il dit. "Si on ne parvient pas en 2015 à un taux de croissance de 4 % , en 2016 à 5 % et en 2017 à 6 %, le chômage ne serait pas réglé", a-t-il ajouté. "Dans notre programme électoral, l’Etat peut assurer l’autofinancement des projets (lancés par des jeunes), à condition que le projet soit sérieux, bien étudié, et que celui qui le promeut ait la compétence requise, de manière à ce qu’il puisse le développer", a-t-il souligné. Béji Caïd Essebsi s’est dit contre les stades vides, appelant l’Etat à assumer ses responsabilités, en cas de débordements. "Les clubs vont s’effondrer car ils n’ont plus de revenus", a-t-il prévenu. Gnet
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Commentaires
Ecrit par Royaliste 10-12-2014 17:38