Tunisie : Hamadi Jebali, "islamiste par défaut", publie ses mémoires |
| Publié le Lundi 07 Juillet 2014 à 10:40 |
.jpg "Hamadi Jebai") Hamadi Jebai publie ses mémoires dans des entretiens avec Asharq al-awsat, où il évoque sur deux parties ses débuts dans l’opposition, sa déception du nationalisme de Jamel Abdennacer, (dont il aurait pu être un adepte) après la défaite de 1967, chose qui l’avait incité à chercher l’alternative dans l’islamisme. Dans la deuxième partie, publiée ce lundi sur le site du journal londonien, Jebali a martelé qu’il est né pour être révolutionnaire, signalant que la guerre de 1967 a laissé des séquelles dans sa vie. Il a indiqué que n’eût été la défaire de 1967 et son choc envers Jamel Abdenacer, il aurait pu avoir une orientation autre qu’islamiste, probablement, nationaliste. Il a encore indiqué que sa décision d’être dans l’opposition était irréversible. "J’étais convaincu que je ne pouvais être qu’opposant. Au départ, je pensais qu’il s’agissait de quelque chose d’héréditaire et de naturel, étant donné que mon père était opposant à Bourguiba, en tant que militant du mouvement youssefiste. Les réalités d’alors ont renforcé mon orientation, dont ma perception du règne de Bourguiba, et du parti destourien (…). Bourguiba ne tolérait pas l’opinion contraire, incarnée à l’époque par le courant youssefiste. Je percevais dans le youssefisme un courant arabe, islamique, proche de l’identité, tandis que Bourguiba était proche, (à ses yeux), de la France et de l’occupation". Dans la première partie de ses mémoires, l’ancien chef du gouvernement est revenu sur sa rencontre avec Rached Ghannouchi, autour "des principes de l’arabité et de l’Islam". Il a évoqué ses activités en France, ses débuts au sein Jamaât Tabligh (association pour la prédication), son départ de Tunisie par voie maritime et son asile en Espagne après sa condamnation à mort sous Bourguiba, puis ses négociations avec Ben Ali et son retour en Tunisie en 1988 pour être entraîné en prison où il a passé 16 ans dans l’affaire de Baraket Sahel, dont il a dit qu’il ne savait rien. Il a dit avoir commencé la prière à l’âge de 15 à 16 ans, alors qu’il appartenait à une famille qui n’en était pas habituée, "là, je parle de l’année 1966 où il n’existait pas des orientations ou des mouvements islamistes en Tunisie", a-t-il précisé. Gnet |
Commentaires
Ecrit par A4 07-07-2014 19:17
S'il continue sur sa lancée, dans quelques mois il va nous déclarer: le din est l'opium de cha3b ...
Ecrit par Royaliste 07-07-2014 11:45
est ce qu'il décrit comment il a mis en faillite le pays?
Est-ce qu'il se sent responsable des meurtres commis sous sa bien vaillante khiléfa?
Est-ce qu'il dit pourquoi on lui attribue le surnom de Hamadi (...) ?
et pourquoi il parle exclusivement aux médias internationaux?