Tunisie : "Soit on gagne cette guerre, soit on disparait" (Ghannouchi)

Publié le Mardi 14 Juillet 2015 à 11:23
Vue de la conférence de presse. Le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a averti que la Tunisie est en guerre réelle, signalant que les deux dernières attaques terroristes ont précipité le pays dans une nouvelle étape.

Selon ses dires, le terrorisme vise l’Etat, l’économie, en frappant l’un des ses piliers le tourisme, l’unité nationale et l’image de l’Islam, appelant à la mobilisation générale contre ce fléau.

"Les peuples anciens et le peuple tunisien en est un, lorsqu’une guerre leur est imposée, ils la mènent en rangs resserrés", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse de l'instance de coordination des partis de la coalition, plaidant pour l’unité nationale et la mobilisation populaire où il n’y a pas de place pour les tiraillements. "Le navire risque de chavirer et tous ceux qui sont à bord sont tenus d’être soudés et de croire qu’ils ont un seul destin", a-t-il dit.

Pour Ghannouchi, il y a deux hypothèses : "soit on gagne cette guerre, soit on disparait", citant l’exemple des Etats dans la région arabe qui sont désormais en situation d’échec. "La Tunisie est face à une épreuve. Nous croyons que l’Etat tunisien vieux de milliers d’années a les attributs de résistance, si l’on se mobilise pour mener cette bataille". Il s’agit "d’une guerre existentielle, être ou ne pas être", a-t-il martelé, ce qui requiert une unité nationale et un haut degré de conscience de ce danger. "Or ce n’est pas le cas, aujourd’hui. On n’a pas le sentiment que le peuple tunisien prend la mesure qu’il est menacé et est en état de guerre", a-t-il fait constater, exhortant les médias, les mosquées, les dispositifs éducatif et culturel et le peuple dans son ensemble à  mener cette guerre aux côtés de notre armée.

Ghannouchi a plaidé pour un dialogue et un consensus national, appelant à une coopération internationale et régionale en matière de lutte contre le terrorisme. Il a appelé à éviter tout ce qui est de nature à susciter des problèmes avec nos voisins étant entendu que la géographie est une donnée constante dans la guerre, la sécurité, l’économie, etc.

"L’Islam reste une donnée essentielle dans cette bataille", a-t-il fait valoir, indiquant que "l’Islam est plus grand pour que ceux-ci en abusent et le transforment en sauvagerie, en crimes et en corruption générale".
Gnet


 

Commentaires 

 
#1 nous sommes tous complices
Ecrit par Royaliste     14-07-2015 12:06
Qui a donné le Chaambi aux terroristes pour faire du sport? (dixit le gouvernement de la troika)

qui a ouvert la Tunisie a l'argent sale et aux hordes d'islamistes qui faisaient leurs show a la Qobba et qui étaient accueils par mourou et ses acolytes?

qui a envoyé des jeunes en Syrie pour s'entrainer a égorger des innocents?

qui a parrainé le terrorisme depuis 1986?

qui a tué Belaid, Nagdh, Brahmi et les dizaines de soldats?

Cette semaines des dizaines de familles tunisiennes, des dizaines d'enfants tunisiens 'fêteront' l'Aid sans un être chère, a cause de ces traitres, qui, eux, sont en vie, sont libres et continent a comploter contre nous ;
oui, nous sommes tous complices pour avoir voté a 2 reprises pour nahdha et ses satellites.
 
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