Tunisie : Onze partis dont Ennahdha appellent à un dialogue sans conditions

Publié le Mercredi 04 Septembre 2013 à 10:28
Onze partis dont le mouvement Ennahdha plaident dans un communiqué commun, rendu public mardi 03 septembre, pour "un congrès national urgent de dialogue sans conditions préalables, ni tutelle, appelé à évoquer toutes les questions à même de surmonter la crise, et de garantir le plus large consensus possible pour achever la période transitoire dans les meilleures conditions, et instaurer un climat de stabilité et de paix civile, en vue de la tenue des élections dans les plus brefs délais, sous observation internationale et dont tous les concurrents accepteront les résultats". Ils expriment en préambule leur "consternation quant au trébuchement des efforts visant à rassembler la coalition au pouvoir et les partis d’opposition autour de la table de dialogue, plus d’un mois après l’assassinat de Mohamed Brahmi".

Les partis signataires appellent les différentes parties politiques et les forces sociales et civiles "à bannir les accusations réciproques, l’exclusion et les processus de violence et à faire valoir l’intérêt national suprême commun sur les intérêts partisans étriqués".

Ils appellent "à la reprise immédiate des travaux de l’Assemblée nationale constituante, et à la poursuite de la mission du gouvernement en assurant le service public, tout en étant à la disposition de tout consensus ou décisions sur lesquels déboucherait le dialogue national".

Les partis signataires expriment "leur refus de toute attaque militaire extérieure contre la Syrie sous quelque prétexte que ce soit, et leur soutien aux efforts visant à faire face aux tentatives d’attiser la guerre et la discorde en Syrie, à œuvrer à préserver l’unité de l’Etat syrien et de ses attributs, et à concrétiser les aspirations du peuple syrien en termes de liberté, de dignité et de démocratie".

Les Onze partis signataires - parti de la culture et du travail, mouvement des démocrates socialistes, parti du mouvement du 17 décembre, mouvement national pour la justice et le développement, parti de la réforme et du développement, mouvement Ennahdha, parti des valeurs et du progrès, mouvement Rencontre, mouvement de la construction maghrébine, parti du mouvement de la République et  parti du mouvement des jeunes du 14 janvier pour le renouveau – annoncent leur intention "de former une coalition politique pour faire réussir le processus démocratique en Tunisie, et rompre avec le dispositif de corruption et de despotisme, à travers l’instauration des institutions de l’Etat civil démocratique, garantissant l’indépendance de la décision nationale et mettant la richesse du pays entre les mains du peuple sur la base de la justice, de l’égalité des chances, de la solidarité et de l’équilibre entre les régions et les couches sociales".

Gnet 


 

Commentaires 

 
#2 RE: Tunisie : Onze partis dont Ennahdha appellent à un dialogue sans conditions
Ecrit par eshmoun     04-09-2013 16:22
Déplorable ce match ennahdha-TUNISiE ; contre notre pauvre mais fier et digne peuple ils auront tout tenté : passage en force hors-jeu dribbles contre-pied fautes dans le dos de l'arbitre ( on parle même de tentative de subornation de membres des équipes adverses ) etc... mais à chaque fois ils ont trouvé les masses face à eux vigilantes et promptes à la parade et à dénoncer les dépassements ...comment peut-on faire fi à ce point des règles du jeu ? cela laisse en tous cas à mal présager d'un avenir où ils seraient les maîtres du jeu !
 
 
#1 Ennahda a le sionisme dans la peau
Ecrit par Tunisien révolté     04-09-2013 10:55
Bullshit....connerie....C'est exactement ce que demande Israël aux palestiens....négociations sans conditions préalables c'est un suicide programmé pour la Tunisie et la révolution....En plus des crimes politiques et moraux que ces partis ont commis depuis leur arrivée au pouvoir...Ennahdha et ses vassaux veulent ête le juge et le bourreau pour cette sortie de crise. Décidemment l'opposition n'a rien compris jusqu'à là...on ne negocie pas avec le diable. La meilleure sortie de crise est douloureuse. C'est l'amputation, l'ablation, la mise à la porte de ce gouvernement par la force. Tahar Ben Hcine avait raison. Il faut une désobeissance civile et une gréve génerale immédiate. Tout le reste c'est du pipot qui fait gagner du temps aux criminelx qui s'accrochent au pouvoir.
 
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