Tunisie : Nejib Chebbi regrette la publication du livre noir |
Publié le Mardi 10 Décembre 2013 à 11:03 |
Nejib Chebbi, chef du haut comité politique d’al-Joumhouri, s’est dit désolé de la publication du livre noir par la présidence de la République. "Je regrette que la présidence de la république utilise les archives qui sont entre ses mains pour entrer dans des tiraillements", a-t-il souligné hier lundi sur al-Wataniya, estimant que cette démarche "pourrait rentrer dans une campagne électorale prématurée". "Mais ce n’est pas une raison de destituer le président," a-t-il signalé. "Lorsque le président a fait une déclaration regrettable au Qatar, ils (les députés de l'opposition) ont fait une motion pour le destituer, j’ai dit que le président ne peut être démis de ses fonctions que pour haute trahison, à défaut, il faut que l’on attende la fin de son mandat, et on œuvre à ce que cette période transitoire arrive à son terme le plus tôt possible". Il a réitéré que "la crise (politique actuelle) n’est pas Carthage, mais elle est à la Kasbah". Intervenant sur la disparition du héros de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela, Nejib Chebbi a déclaré avoir connu Nelson Mandela en 1968, lorsqu’il était dans une cellule en prison. "Des documents d’Amnesty International me sont parvenus qui parlent de ce leader. Je l’ai connu aussi à travers la propagande nassérienne qui a fait de lui et de la cause sud-africaine une cause égale dans l’imaginaire de ma génération à la cause palestinienne". Chebbi considère que "la grandeur de Mandela n’est pas d’avoir passé 27 ans en prison, qui est une qualité de grande résistance, mais sa grandeur s’est illustrée lorsque le jour de sa victoire, en regardant l’Afrique du Sud et son avenir, il a dit on oublie le passé et on se réconcilie". "Le prophète, paix et grâce sur lui, qui a certes des qualités plus grandes, l’a fait lors de la conquête de la Mecque", a-t-il rappelé. "C’est cette grandeur d’âme qui m’a inspiré pour demander la non-dissolution du RCD, en jugeant les corrompus en son sein, et en le laissant en tant qu'institution, afin de dépasser le passé et de décréter la fraternité et la réconciliation", a ajouté le leader d’al-Joumhouri. "Je ne suis certainement pas Mandela, mais l’âme qui l’habite, m’habite. J'espère que tous, nous puisons dans son âme sublime pour construire la Tunisie de la réconciliation, de la fraternité, de la liberté, et du progrès", a-t-il prôné. Gnet
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Commentaires
Ecrit par Latifa 10-12-2013 11:24
Tu as peur hein...! Mon pauvre ami..!
D'un sens je suis content parce que finalement il y'a certaine vérité qui ne doivent surtout pas être posté a la vue des gens!! C'est pas bon pour ton image ..
De toute façon , la démocratie c'est la liberté d'expression même avec un livre...Nous voulons savoir la vérité...