Tunisie : Mondher Znaïdi dépose sa candidature à la présidentielle

Publié le Lundi 22 Septembre 2014 à 15:29
Mondher Znaïdi L’ancien ministre de la Santé, Mondher Znaïdi a déposé ce lundi sa candidature à l’élection présidentielle, auprès de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE).

Znaïdi a déclaré aux médias que sa décision de se porter candidat intervient après "réflexion et analyse de la situation du pays, de point de vue économique, social, politique, sécuritaire et diplomatique".

Mondher Znaïdi est le troisième ministre de Ben Ali, à avoir déposé sa candidature à la fonction suprême, après Abderrahim Zouari, et Kamel Morjane.

L’on compte désormais une trentaine de candidats au scrutin du 23 novembre à quelques heures de la fin de la date butoir fixée par l’instance électorale.
Gnet

 

Commentaires 

 
+1 #1 Rappel !
Ecrit par A4     22-09-2014 21:00
AUX EX-ERCEDES
Ecrit par A4 - Tunis - Le 11 Mars 2011

C'est la faute à mes parents et maîtres d'école
Si je n'appelle pas un chat l'animal qui miaule
Comment vais-je faire avec les ex-ercédés
Dont le pseudo ramassis vient de décéder ?

Je dois rester courtois, faire plaisir à mon vieux
Et jamais utiliser le terme de mafieux
Quoiqu'à leur place je me ferais bien des reproches
Pour ce qu'ils ont dérobé et mis dans leurs poches

Ma mère ne me pardonne jamais, j'en suis certain
Si en parlant d'eux, je lance vite le mot "crétins !"
Mais à leur place, je ne dormirais pas la nuit
Pour compter toutes les fois qu'ils ont crié oui-oui

Je ne peux pas non plus face à tous mes maîtres
Franchir la ligne rouge en criant "aux traîtres !"
Mais à leur place je fermerais ma bouche à clé
Vu qu'ils se l'ont bouclée quand il fallait parler

Pour rester poli, pour que rien ne m'accable
Je me retiendrais de dire qu'ils sont minables
Mais à leur maudite place je baisserais la tête
Comme ils l'ont si bien fait le jour de la tempête

Même si je divague un peu en toute insouciance
Je n'oserais jamais parler de leur inconscience
Mais à leur triste place il me serait bien dur
D'expliquer cette politique du droit dans le mur

Je dois me retenir, éviter les gros mots
Pour ne jamais les traiter d'enfants de salauds
Mais à leur place, j'aurais à la hâte mis des gants
Pour cacher comme on peut, des mains tachées de sang
 
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