Tunisie - Limogeage d'Elyes Gharbi : Nouri Lajmi critique la présidence du gouvernement

Publié le Samedi 17 Juin 2017 à 10:30
Nouri LajmiLe président de la Haica (Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle), Nouri Lajmi, se dit consterné par la décision de la présidence du gouvernement de limoger le PDG de l’Etablissement de la télévision tunisienne (ETT), Elyes Gharbi. "Nous avons été surpris, dit-il, par cette nouvelle qui nous est parvenue à travers un courrier qui ne mentionne pas les motifs de cette mesure".

Dans une déclaration accordée à la TAP, vendredi, Lajmi a déclaré que la manière dont le gouvernement a procédé est "inacceptable" et ne concorde pas avec les principes de la démocratie, l'indépendance des médias publics et la consolidation du rôle des instances de régulation, précisant que la Haica aurait dû être informée avant cette décision.

Il a ajouté que, pour lui, il est inconcevable que le retard dans la diffusion du Journal télévisé soit le principal motif de cette décision.


 

Commentaires 

 
#2 No STOP
Ecrit par Tunisien     20-06-2017 08:41
Ben Ali Ou Mr Bourguiba ou x ou y ne sont pas des références ou des repaires.
Le seul repaire c'est la loi juridique.(Fautif ou pas)
On laisse les responsables exercent leurs devoirs en vers LA TUNISIE.
Si on roule a droite et on respecte la code de la route on évitera les accidents.
Si on laisse aller résultat: on est ,on reste et on restera toujours dans la merde. Donc vaut mieux chacun de nous soit responsable de ce qu'il fait envers notre cher pays.
 
 
-1 #1 Révélateur...
Ecrit par Agatacriztiz     18-06-2017 19:20
Même du temps du dictateur Ben Ali et encore moins sous la Présidence de Habib Bourguiba, on a jamais vu le PDG de la télévision tunisienne être viré de cette façon.
Non seulement on ne donne aucun moyen à nos chaines nationales d'être exemplaires au niveau du dialogue démocratique, de la diffusion d'une information crédible et objective et dans la création audiovisuelle, mais en plus on les traite comme la dernière roue de la charrette.
C'est vraiment le début de signes forts de ce qui se passe au plus haut niveau de l'état, c'est à dire la déliquescence des institutions.
 
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