Tunisie : Le tribunal suspend le travaux de la commission des tri pour l'ISIE

Publié le Vendredi 20 Septembre 2013 à 15:33
Le tribunal administratif a rendu en référé des arrêts ordonnant la suspension des travaux de la commission de sélection des candidatures à l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) "pour des vices de forme constatés dans le traitement des dossiers des postulants à l'instance'' a appris, vendredi, l'agence TAP auprès du juge administratif Ahmed Souab.

Ce dernier a ajouté sur les ondes de Mosaïque Fm l’annulation des résultats des élections pour quatre corps de métier, des neuf ayant présenté leurs candidatures pour faire partie du conseil de l’ISIE, pourrait conduire à l’annulation de tous les  résultats, et à la réélection de tous les membres de l’Instance.

Selon Souab, le cas de la prétendue juge pénale qui s’est avérée ne pas appartenir au système judiciaire "pousse à se poser des questions quant au degré de sérieux de la commission lors du  tri des candidatures…une commission qui a de forts liens politiques", selon lui, appelant les députés à faire preuve de plus d’humilité et à demander l’avis des experts pour qu’ils ne commettent plus d’aussi graves erreurs.
 

Commentaires 

 
#1 Le devoir de porter plainte contre les voleurs
Ecrit par ennahdamais     20-09-2013 18:01
Les Tunisiens dignes de ce nom savent qu’Ennahdha a tous planifié pour trafiquer les élections en nommant ses partisans incompétents dans tous les rouages de l’état surtout pour lui rendre service le jour des élections .
En plus ,a tous fait pour salir et écarter la commission compétente de Jendoubi pouvoir contrôler toute la chaine des élections .
Pour ce faire ,Ennahdha a contrôlé toutes les étapes de sélection des nouveaux candidats a la nouvelle ISIE qui au final et sans aucun doute sont obligatoirement des proches d’Ennahdha .
Il était grand temps que la justice commence en fin a condamner ces dépassement et a annuler les décisions arbitraires de résiliation de juges et des nominations régionales et nationales mais faudrait il que les citoyens portent plaintes au niveau des trubunaux.
Aussi la justice administrative doit absolument être saisie par une plainte contre les députés de l’ANC qui se sont voté une loi leur permettant de voler le peuple en s’étant donné le droit a une retraite d’excellence a vie si leur exercice dépasseraient 2 ans ;ce qu’ils ont planifié de faire en dépit de la durée maximale de 1 an stipulée dans le décret loi ayant organisé leur élection ,ceci en plus qu’ils continuent a percevoir illégalement depuis le 24 octobre 2012 des salaires de députés .
Ennahdha a planifié de rester en dépit et contre toute légalité .
L’annonce qu’elle a donné son accord sur la feuille de route du Quartet semble n’être qu’une nième escroquerie.
En effet le 3 ieme point parvenue dans son communiqué n’est pas du tous garantie et il n’est probablement discuté qu’âpres la réalisation du 1 Ier et 2ieme point .
En fait elle ne va jamais l’appliquer comme convenu dans la feuille de route sur le terrain .
Le seul but de la Troïka est le retour des députés protestataires a l’ANC afin de finaliser la constitution qui est très médiocre et la loi électorale mais sans que le gouvernement de Mr Laraiedh ne va démissionner dans les délais convenues.
Un éventuel retour des députés contestataires va être considéré comme une victoire pour la Troïka mais les Tunisiens ne seront pas prés de voir de si tôt le gouvernement escompté de compétences nationales.
En effet, même si on supposerait un accort signé par les chefs de parties de la Troïka sur la feuille de route du Quartet, rien ne peut garantir que le gouvernement actuel va accepter de démissionner dans ou même en dehors des délais convenues.
Rien ne peut garantir qu’il va y avoir un accord sur un nouveau chef de gouvernement et sur la composition du nouveau gouvernement et sur ces prérogatives. D’autant plus que la Troïka et surtout le front de la soit disant légalité vont trouver de multiples prétextes pour ne pas s’accorder sur le nom d’une personnalité qui va diriger le gouvernement, sur le rôle et sur la composition de ce nouveau gouvernement.
Aussi rien ne peut garantir que les députés d’Ennahdha et du Cpr vont voter en faveur des engagements de leurs chefs quand il s’agit de voter en faveur de la confiance à un tel gouvernement de transition.
Ennahdha va utiliser le front de la soit disant légalité pour barrer la route a la naissance d’un tel gouvernement salvateur qui est sensé démanteler les plans hégémoniques de la Troïka et préparer les conditions optimales pour des élections dans les règles de l’art.
Il est prévisible que ce blocage n’est pas prés de se terminer de si tôt et les prévisions de la situation de la Tunisie à tous les niveaux ne pourront que s’empirer.
Ce qui va compliquer les choses et qui est imprévu par Ennahdha est que les membres qu’elle a soigneusement choisi pour représenter soit disant l’ISIE sont controverser et qu’il va falloir revenir a la case départ.
Mais tous est mal partie et il suffit, les Tunisiens ont en marre et il faut abréger ce calvaire
Nous devons réclamer la seule sortie de crise qui reste ;a savoir l’organisation des élections législatives ,présidentielle ,des membres du tribunal constitutionnel parmi les compétences en droit constitutionnel dans les plus brefs délais pour faire enlever les articles ajoutés par les conseillers de Bourguiba et Ben Ali et pou ajouter des articles renforçant les libertés et l’égalité des chances des personnes et des investissements dans les régions et la dignité du citoyen conformément aux objectifs de la révolution ,ceci sous la complète organisation des nations unis .
Le peuple Tunisien n’a aucune confiance a Ennahdha qui a préparer tous le terrain pour falsifier les élections en noyautant par ses partisans d’ailleurs incompétents tous les rouages de l’état.
Il est connue qu’Ennahdha a bel et bien donné son accord depuis le début et jusqu’à la soit disant élection des membres de l’ISIE par les députés en ne retenant que les dossiers des proches et fidèles pour qu’en définitif les députés n’ont que le choix de voter dans le pool des proches d’ Ennahdha ce qui est bien dénoncé par le jugement administratif qui ordonne d’annuler cette commission .
D’autant plus l’ANC n’est non seulement plus légal depuis le 23 octobre 2012 mais il ne peut plus fonctionner sans les retours des députés de l’opposition.
Surtout que, les gouvernements issues de la majorité actuelle qui se sont succédé n’ont donné aucune satisfaction entraînant une aggravation des problèmes de la Tunisie a tous les niveaux.
 
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