Tunisie : Le syndicat de la garde présidentielle désavoue Tarek Kahloui

Publié le Jeudi 09 Octobre 2014 à 10:06
Le syndicat des agents et cadres de la sécurité présidentielle et des personnalités officielles a condamné les propos tenus au Canada, par Tarek Kahlaoui, directeur de l’Institut des études stratégiques, selon lesquels les forces de la garde présidentielle allaient ouvrir le feu sur les agents sécuritaires, le 18 octobre 2013 à la caserne d’al-Aouina lorsqu’ils ont brandi le slogan "dégages" devant les trois présidents (Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaâfar, et le chef du gouvernement de l’époque, Ali Laâridh).  

Selon les dires de Kahaloui, les unités de la garde présidentielle avaient fixé une ligne rouge et ont menacé de tirer sur les agents de la garde nationale s’ils venaient à la franchir.  

Le syndicat de la sécurité présidentielle a réfuté ces propos, les considérant comme "une tentative de semer la discorde entre les corps sécuritaires, et une incitation claire contre la garde présidentielle", rapporte l’édition électronique du journal al-chourouk.

Il a affirmé que les membres de la garde présidentielle se sont limités ce jour-là à remplir leur rôle, n’ont proféré aucune menace ni fait montre d’une conduite indécente.

Le syndicat à appelé à épargner l’appareil de sécurité présidentielle des tiraillements politiques et des campagnes électorales, exprimant son appui aux différents syndicats sécuritaires et se disant compréhensif de leurs revendications légitimes.  
Gnet