Le gouvernement Essid sera dévoilé lundi, quid de son architecture? |
| Publié le Mercredi 21 Janvier 2015 à 15:52 |
.jpg "Lazhar Akremi") Le dirigeant de Nida Tounes, Lazhar Akremi, a indiqué qu’aucune partie ne sera exclue de l’équipe d’Habib Essid, signalant que le gouvernement ne sera pas formé selon les quotas partisans. Dans une déclaration aux médias, relayée par Shems, en marge des concertations sur la formation du nouveau gouvernement, Akremi a annoncé que la composition du nouveau gouvernement sera dévoilée lundi prochain. Plusieurs partis ont annoncé leur intention de participer au cabinet Essid, et ont proposé une liste de candidats ministrables au chef du gouvernement désigné. Ce faisant, les contours de l’architecture du nouveau gouvernement ont été spécifiés dans une note officieuse, révélée hier par le JT d’al-Wataniya. La nouvelle équipe comprend 35 ministres et secrétaires d’Etat dont 24 ministres, 7 secrétaires d’Etat, 3 ministres délégués et un Secrétaire Général du gouvernement. Les ministères se répartissent en deux catégories : Les ministères de souveraineté et les ministères sectoriels. Les premiers sont le ministère de l’Intérieur, avec un ministre délégué chargé de la sécurité, et un secrétaire d’Etat chargé de la décentralisation et des affaires régionales, le ministère de la Défense nationale, le ministère des Affaires étrangères et des Tunisiens à l’étranger, avec un secrétaire d’Etat chargé des Tunisiens à l’étranger et le ministère de la Justice, avec un secrétaire d’Etat chargé de la justice transitionnelle et des droits de l’Homme. Les seconds, soit les ministères sectoriels sont au nombre de 20, avec quatre secrétariats d’Etat et deux nouveaux ministères, en l’occurrence : le ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique, et le ministère de la Jeunesse et des relations avec la Société civile. D’autres ministères supprimés dans le gouvernement Jomaâ seront réinstaurés à savoir : le ministère de l’investissement international, le ministère de la Femme et de la Famille et le ministère de l’Environnement. Gnet
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