Tunisie : Le Front populaire cherche à évoluer en un grand parti de gauche |
Publié le Lundi 08 Février 2016 à 12:35 |
L’idée de la formation d’un grand parti de gauche a été discutée le week-end dernier, dans le cadre de la commémoration de l’assassinat de Chokri Belaïd. Il s’agit de lancer une démarche pragmatique en vue de l’unification de la gauche radicale, celle qui se proclame porte-voix des couches populaires marginalisées, en vue d’en faire une force politique effective et influente dans la vie publique. Cette idée vise à sortir la gauche de l’état d’éparpillement, en appui à l’expérience du front populaire qui commence à montrer ses limites, tant au regard de ses adhérents, que des observateurs. Le Front populaire est selon son porte-parole Hamma Hammami, "un rassemblement de partis de gauche, nationalistes, progressistes et démocratiques, d’associations et de personnalités indépendantes, que le passé a réunis sur différents champs de militantisme, tant sous Bourguiba et sous Ben Ali". Ils étaient présents sur tous les fronts politique, syndical, estudiantin et de défense des droits de l’homme, a-t-il indiqué lors de sa dernière intervention la semaine dernière sur al-Wataniya, signalant que ces militants étaient éparpillés et ont participé en tant que tels à la révolution. "Les élections de 2011 étaient un appel à l’unification", ce qui a donné lieu à l’avènement du front populaire pour la concrétisation des objectifs de la révolution, a-t-il souligné en substance. Le processus d’unification de la gauche interviendrait en appui au front populaire, une expérience ayant permis à l’opposition socialiste communiste d’accéder au parlement, a-t-on indiqué samedi lors de la conférence "l'unité de la gauche, une mission à réaliser". Il s’agit, selon Zied Lakdhar, d’ouvrir un débat intellectuel approfondi avant de tracer les contours de la forme et du programme du grand parti de gauche en devenir. Gnet
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Commentaires
Ecrit par Chargui 08-02-2016 14:58
Ce qu’il est important de faire, c’est un grand parti de la gauche, dans lequel les militants de gauche se retrouveraient autour d’un vrai projet politique avec des objectifs économiques, sociaux à atteindre et à mettre en place. Parti démocratique, une direction élue et des militants écoutés et respectés.
La gauche ne supporte pas un leader, elle propose un programme.