La Mission africaine globalement satisfaite de l'organisation du scrutin

Publié le Mardi 28 Octobre 2014 à 16:06
Cassem Uteep (à gauche), Président de la Mission d'observation électorale de l'Union AfricaineLe président de la Mission d’observation électorale de l’Union Africaine, Cassam Uteem, a tenu un point de presse, mardi, pour faire le point sur le déroulement des élections législatives du 26 octobre en Tunisie.  Pour lui, tout s’est bien passé, malgré quelques écarts "insignifiants".

La délégation comporte 50 observateurs venus de 17 pays différents. Une dizaine se trouvait en Tunisie quelques mois avant les élections. Les observateurs de « court terme » sont arrivés depuis deux semaines et étaient répartis sur 21 circonscriptions. Cassam Uteem souligne : "Nous pensons que c’est un effectif suffisant. Tous nos rapports sont rédigés. Nous allons les transmettre en temps utile aux responsables de l’Union Africaine".

L’ex président des Iles Maurice a rappelé l’importance de l’évènement et l’impact sur le futur de la Tunisie. Pour lui, le scrutin était « l’aboutissement heureux des efforts consentis durant les trois dernières années ». Il ouvre ensuite une parenthèse sur le futur : «Il s’agit maintenant de doter le pays d’institutions stables et pour cela, il faut absolument que tous les partis respectent les règles du jeu et acceptent les résultats officiels».

Malgré l’ambiance, qualifiée de « paisible », la Mission a tout de même constaté quelques écarts : «Tout s’est déroulé dans la transparence et la liberté absolue, mais nous avons noté quelques dépassements pendant le dépouillement. Quelques cas isolés d’absences des noms de certains votants dans le fichier électoral ont aussi été signalés, mais tout a aussitôt était reglé», a affirmé Cassam Uteem.

 L’ISIE et son président Chafik Sarssar sont salués par Cassam Uteem : «Cette instance a fait un travail colossal, malgré une première expérience. C’est très rassurant pour les prochaines échéances. Des recommandations ? Concernant l’ISIE, nous pensons que certains agents ont tout de même besoin de plus de formation. Nous invitons aussi tous les Partis à travailler dans le respect le plus total et nous espérons que la société civile consentira plus d'efforts pour favoriser la participation d’un plus grand nombre de citoyens».
S.S