Tunisie : L'UGET observe un sit-in et exige des réformes

Publié le Jeudi 19 Septembre 2013 à 15:33
L’Union Générale des Etudiants Tunisien (UGET) a décidé la tenue d’un sit-in, à partir d’aujourd’hui, au ministère de l’Enseignement supérieur à Tunis, et ce pour exiger l’annulation de la loi interdisant une 4ème inscription à l’université.

Il est à rappeler que le 11 septembre courant le bureau exécutif de l’UGET avait publié un communiqué dans lequel le syndicat accusait le ministre de l’enseignement supérieur de ne pas avoir tenu ses promesses, et que la réunion qu’il avait tenu avec le ministre n’était « qu’une tentative de la part du ministre, d’absorber la tension politique qui pouvait entacher la rentrée universitaire ». L’UGET avait également décidé que la prochaine réunion avec le ministre n’aura lieu que le 23 septembre 2013, et ce « suite aux tentatives du ministre de diviser l’unité de l’Union générale des étudiants tunisiens, en contactant d’autres parties estudiantines et en tentant de les convaincre de faire échouer la grève générale prévue pour fin septembre », selon le communiqué.

L’UGET exigeait dans son communiqué que la bourse accordée aux étudiants soit de 3dt par jour d’étude, soit 822 dinars par an, qu’en bénéficient ceux dont les parents gagnent le SMIG ou moins que le SMIG et que tous les étudiants, garçons et filles aient droit à 3 années de foyer universitaire, avec la possibilité de les prolonger. Par ailleurs, le syndicat appelle à ce que l’Etat transforme les immeubles saisis en foyers universitaires, et  demande que le prêt universitaire accordé aux étudiants soit sans intérêt et que les parents ne soient plus obligés de rembourser si l’étudiant n’a pas d’emploi.

Le syndicat demande par ailleurs que le système LMD soit revu par une commission composée de professeurs universitaires et d’étudiants, et que dans l’immédiat soit  revu le procédé de notation des étudiants et le procédé d’élaboration des sujets d’examens.

Enfin l’UGET exige d’être l’unique interlocuteur des autorités de tutelle, que leurs documents et archives leurs soient restitués, et que les droits de leurs militants leur soient restitués dans le cadre la justice transitionnelle.

Gnet (d'après communiqué)