Tunisie : Kaïs Saïd préconise un passage rapide du transitoire au durable |
Publié le Mercredi 11 Septembre 2013 à 11:17 |
Kaïs Saïd, professeur de droit constitutionnel, s’est entretenu ce mercredi avec le président de la République, Moncef Marzouki, sur "la situation actuelle dans le pays, et les moyens de s’en sortir". Kaïs Saïd a dit avoir évoqué avec le chef de l’Etat des questions liées à la situation légale, en rapport avec la loi portant organisation provisoire des pouvoirs publics. Cette rencontre s’est arrêtée à "une série de conceptions, de point de vue légal et politique, en vue d’une sortie de crise", a-t-il souligné, selon une vidéo mise en ligne par la présidence. L’universitaire a fait état de la volonté claire des différentes parties de sortir de cette situation, estimant que les nombreuses conceptions posées doivent toutes converger vers "la nécessité de sortir dans les plus brefs délais de cette période transitoire pour passer à la période des institutions pérennes". Il a souligné avoir abordé une série de conceptions qui ont été évoquées depuis le début de la deuxième période transitoire, et les causes ayant conduit à cette situation. Kaïs Saïd revient, à ce titre, à une proposition qui lui tient à cœur, soit une nouvelle approche constitutive rompant avec la pensée politique et constitutionnelle qui avait cours, préconisant "le retour de la volonté et de la souveraineté à leur dépositaire originel, soit le peuple". Cette nouvelle approche suggère "une nouvelle organisation politique et administrative totalement différente du modèle ayant prévalu pendant 50 ans", a-t-il expliqué. Gnet |
Commentaires
Ecrit par Royaliste 11-09-2013 14:07
quand je veux ecrire une constitution je
dois aller consulter un spécialiste, non des chomeurs, des ex-tolards et (...)
Ecrit par consultant 11-09-2013 11:59
qui sont au pouvoir.
- gréves régionales chaque semaine.
- attaques des gouvernorats
- manifestations
- sit-ins
- siliana
et maintenant ils déclarent tous que le gouvernement n'a pas réussi - quel est le gouvernement qui peut réussir dans de telles conditions de travail ????
BOURGUIBA AVAIT RAISON. IL A SU PRENDRE les choses en main des le départ -
LA TUNISIE DOIT CHOISIR MAINTENANT AUTRE CHOSE : la démocratie c'est fini.