Tunisie : I Watch accuse Mehdi Jomaâ de dilapidation de l’argent public

Publié le Mercredi 02 Septembre 2015 à 17:00
Mehdi JomaâL’ONG I Watch accuse l’ancien chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ, de dilapider l’argent public, et de porter atteinte à l’image de la Tunisie, pour avoir empêché la tenue de la conférence internationale contre la corruption en Tunisie.  

Dans un communiqué dont une copie est parvenue à Gnet, l’organisation évoque l’ouverture aujourd’hui en Malaisie, de la 16ème édition de la conférence internationale de lutte contre la corruption sous le signe "non à l’impunité".

Cette conférence devait avoir lieu en Tunisie en octobre 2014, indique l’ONG, signalant que notre pays a payé 2.3 millions de dinars de la trésorerie de l’Etat à Transparency International pour son organisation.

L’ancien chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ, et le secrétaire d’Etat de l’époque, Anoaur Ben Khelifa en avaient néanmoins refusé la tenue à la dernière minute. La Tunisie a ainsi renoncé au droit d’organisation et à un montant de 2.3 millions de dinars pour que la conférence ait lieu en Malaisie avec un appui tunisien, souligne I Watch.

La présidence de la république, en la personne d’Adnen Manser, a procédé le 24 juillet 2014 à l’envoi d’une missive à Transparency International pour affirmer l’attachement de la Tunisie à accueillir cette conférence, et à payer le montant restant estimé à 700 mille dinars. La présidence a proposé le report de cette conférence à avril/ mai 2015. Mais, Mehdi Jomaâ en a annulé l’organisation en dépit de l’opposition de la commission de la réforme administrative et de la lutte contre la corruption au sein de l’Assemblée nationale constituante (ANC), indique l'organisation.

Alors que le monde déclare la guerre à la corruption en Malaisie, nous nous apprêtons en Tunisie à l’impunité, déplore l’ONG.

Gnet


 

Commentaires 

 
#2 Démocratie naissante
Ecrit par max     03-09-2015 08:31
Les grands hommes d'état comme Bourguiba et de Gaulle lorsqu'ils sont arrivés au pouvoir, ils n'ont pas cherché à régler les comptes des collabos, ils ont cherché à unir toutes les forces pour reconstruire leurs pays respectifs.
Après, il faut établir des règles dans la loi de réconciliation de répression de la corruptions.
Le problème de la démocratie naissante est l'immaturité.
 
 
+5 #1 RE: Tunisie : I Watch accuse Mehdi Jomaâ de dilapidation de l’argent public
Ecrit par tn fr     02-09-2015 21:49
La corruption est le premier frein à l'investissement. Parler de terrorisme avant de corruption est une tromperie.
Je considère les politiques qui l'entretiennent comme les premiers ennemis de la Tunisie.
 
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