Hamdi déplore l’ingérence des ambassadeurs étrangers dans nos affaires |
| Publié le Lundi 11 Novembre 2013 à 10:39 |
.jpg "Hechmi Hamdi") Le chef du courant al-Mahaba, Hechmi Hamdi, a prôné "des élections anticipées, seule solution réelle de sortie de crise", soulignant qu’un gouvernement transitoire est dans l’incapacité de gérer un pays dans un tel état difficile et de surmonter les défis. Il s’est adressé à Béji Caïd Essebsi en ces termes : "Si les sondages vous donnent favori aux prochaines législatives et présidentielles, pourquoi vous ne vous dirigez pas vers des élections, pour que vous accédiez au pouvoir, grâce au suffrage universel, ce qui vous permettra de former un gouvernement fort et investi de la légitimité populaire, a-t-il dit, mettant en doute la crédibilité des sondages, "qui n’ont pas prévu aux premières élections, celles du 23 octobre, la place de la pétition populaire, deuxième force politique", selon ses dires. Hechmi Hamdi a déclaré hier soir, dimanche, sur sa chaîne al-Mustaquila, que cet état d’atonie dans lequel se trouve le pays, du fait du prolongement de la crise politique, va accentuer l’emprise et l’ingérence des ambassadeurs étrangers dans nos affaires intérieures. Il a appelé "l’ambassadeur américain à Tunis à ne pas interférer dans nos affaires", évoquant ses entrevues avec les chefs des partis politiques et avec le Secrétaire Général de l’UGTT, Hassine Abassi, chef de file du quartette. Il s’en est pris aux différents partis politiques qui ne pensent qu’à leurs intérêts partisans, reléguant au dernier plan les intérêts du pays, dont il déplore le recul dans les différents domaines. Il a déclaré avoir lui-même proposé le 06 février 2013, dans la foulée de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd, de nommer Mohamed Ennaceur à la primature, pour conduire un gouvernement de technocrates, mais il n’a pas été écouté, signalant que la crise se poursuit en Tunisie depuis une année et demie, plus précisément depuis juillet 2012, lors du congrès d’Ennahdha où on parlait déjà de remaniement ministériel, et d’élargissement de la troïka. Le chef du courant al-Mahaba a appelé les jeunes des différentes régions du pays à exprimer leur désapprobation envers l’impasse actuelle et la manière dont elle est gérée, proposant d’envoyer la classe politique actuelle, quartette compris, à Korbous pendant deux ans, afin qu’elle se repose aux frais de l’Etat, et qu’elle laisse le pays tranquille. Un pays qui doit être dirigé, selon ses dires, par la jeune génération. Gnet
|
Commentaires
Ecrit par volvert 12-11-2013 12:10
Faire du lobbying en sous-marin pour quelque variante de l'obscurantisme, cela lui est familier.
Il se présente comme un homme de vision, ayant une certaine perspicacité politique...pour servir ses propres ambitions.
On serait tenté de lui rétorquer de faire la transparence sur l'origine et les moyens de sa fortune, et de dire pour quelle chapelle il "roule".
La scène Tunisienne n'a pas besoin d'un amuseur public autoproclamé expert en affaires du pays, elle en a kyrielle qui manient les boniments et les mensonges qu'on pourrait en exporter afin de rendre l'atmosphère plus respirable.