Tunisie : Hamadi Jebali dit ne pas chercher à fissurer ou à affaiblir Ennadha |
| Publié le Lundi 24 Mars 2014 à 14:56 |
(1).jpg "Hamadi Jebali") Hamadi Jebali confirme ce lundi 24 mars sa démission du Secrétariat Général du mouvement Ennahdha. Dans un communiqué publié sur sa page officielle, il souligne avoir informé par écrit le 5 mars 2014, le président de son mouvement et certains de ses dirigeants de sa décision de renoncer au Secrétariat Général, pour des "raisons subjectives et autres objectives". Il précise que sa décision qu’il a prise après mûre réflexion est "définitive" ; "les institutions du mouvement ont le droit de choisir celui qu’elles jugent bon pour cette mission". Il ajoute que sa démission, en les circonstances actuelles, ne doit pas être interprétée comme "une manière de fissurer ou d’affaiblir le mouvement", considérant sa décision comme "une occasion et une contribution à en consolider la direction par une génération de compétences dont il regorge à tous les niveaux, en vue de rajeunir, de réformer et de servir le mouvement et le pays". "Mon éloignement du Secrétariat Général ne signifie pas nécessairement la fondation ou l’adhésion à un autre parti. Je n’ai pas besoin de rechercher une nouvelle identité, notre révolution a des objectifs et des significations, dont le cadre me suffit, pour poursuivre à servir mon pays et ma nation, étant entendu que toute formation partisane est un moyen et non une finalité", affirme-t-il. L’ancien chef du gouvernement considère que l’apport réel est aujourd’hui "de renforcer et d’élargir les consensus et les réconciliations en vue de faire face aux charges de la prochaine étape, nombreuses et graves, qui ne supportent pas les tiraillements et les anciennes lignes de démarcation". S’agissant de l’éventualité de sa candidature aux prochaines présidentielles, qu’il considère un droit garanti par la révolution dans sa nouvelle constitution, "cela reste une décision et un choix importants qui ne se prend pas par envie ou pour satisfaire une partie, sans servir la patrie". Etant donné qu’il s’agit "d’une responsabilité", "je ne vois pas à l’heure actuelle que les conditions sont réunies pour que je prenne ce type décision", indique-t-il, signalant que toutes les éventualités sont possibles le moment venu, en faisant valoir l’intérêt suprême de la nation. Gnet
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Commentaires
Ecrit par Montygolikely 24-03-2014 15:25
Par cette soi-disant défection, on veut préserver l'image d'un islamisme aussi "clean" que "soft" et garder toutes ses chances aux présidentielles et aux élections en général face aux quasi fondamentalistes "hard" représentés par les excités du genre Chtourou.