Tunisie : Ettakatol prône la formation d’un nouveau parti social-démocrate

Publié le Mardi 02 Février 2016 à 11:37
Ettakatol appelle à la formation d’un nouveau parti social-démocrate, en vue d’équilibrer le paysage politique dominé par une majorité de droite. Il fait assumer la coalition gouvernementale la responsabilité de l’atermoiement en matière de réforme socio-économique…

Dans un communiqué datant d’hier, lundi 1er février, paru à l’issue de la tenue dimanche 31 janvier de son conseil national, le parti de Mustapha Ben Jaâfar dit avoir discuté de la feuille de route, de l’identité politique, structurelle et organisationnelle de la nouvelle formation, et entériné le principe de poursuite de son processus de formation avec ses partenaires au sein des partis politiques et personnalités nationales indépendantes.

Les membres du conseil ont affirmé la nécessité "de faire transcender l’intérêt national, au service du projet social-démocrate, et de resserrer les rangs, faisant part de leur total appui du processus unificateur de cette famille politique, en vue de former un nouveau parti politique visant à rectifier le processus, à créer un équilibre politique garant de stabilité afin de surmonter la déception source de désaffection de nombreux Tunisiens, notamment les jeunes,  de la chose publique, à instaurer une citoyenneté réelle, la souveraineté du peuple en matière de gestion des affaires, de manière à  doter les citoyens de leurs droits politiques et socio-économiques et de mettre en œuvre des réformes à même de réaliser un développement global et durable".

Les membres du CN ont examiné en préambule "l’état d’avancement des travaux de l’équipe chargée des concertations avec les composantes de la famille sociale-démocrate enracinée dans le militantisme démocratique, la défense de la justice sociale, le refus de la dictature et du marchandage avec les droits de l’homme en vue de rassembler cette famille et de proposer une alternative crédible, équilibrant le paysage politique dominé par une majorité de droite ayant atermoyé en matière de parachèvement de la mise en place des institutions constitutionnelles, a bloqué la réforme socio-économique et s’est rétractée par rapport aux libertés acquises".

Le forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL) fait assumer au pouvoir exécutif et à la coalition gouvernementale "la responsabilité en matière de procrastination, et d’absence de courage politique pour lancer des réformes radicales, exigées par la révision du modèle de développement en place, ayant prouvé son échec".

Gnet