Tunisie : "Des mesures exceptionnelles pour verser les salaires" (Ouerfelli)

Publié le Jeudi 10 Avril 2014 à 16:46
Nidhal Ouerfelli. Nidhal Ouerfelli, ministre chargé des affaires économiques et porte-parole officiel du gouvernement,  a déclaré ce jeudi lors d’une conférence de presse que le ministère des Fiances a dû prendre des mesures exceptionnelles pour verser des salaires du mois d’Avril. « Il y a un déficit de 1.1 milliard de dinars au mois d’avril. Les ressources sont de 2 milliards de dinars et les dépenses sont au dessus de 3 milliards de dinars…Pour les 3 prochains mois, nous aurons un déficit de 3.3 milliards de dinars, qui seront couverts par un emprunt extérieur de 1.3 Milliards de dinars, 1.1 milliards de dinars d’emprunt national et 270 millions de dinars qui viendront de Tunisie Telecom. Il restera un manque de 600 millions de dinars que nous devons trouver d’ici le mois de Juillet», a-t-il dit.

Les finances publiques  traversent une situation aigue, selon  Ouerfelli, à cause du manque de liquidités dans les caisses de l’Etat. «Les finances publiques passent par des moments difficiles, voire critiques », a-t-il dit, expliquant que les arriérés de l’année 2013, de 2.5 milliards de dinars, qui a été remboursés lors de ces 3 premiers mois, en sont parmi les causes. « Nous avons aussi d’autres dépenses, de 2.1 milliards de dinars, rajoutées dans la nouvelle loi de finance », a-t-il expliqué.
Gnet

 

Commentaires 

 
#1 RE: Tunisie : "Des mesures exceptionnelles pour verser les salaires" (Ouerfelli)
Ecrit par Montygolikely     10-04-2014 21:57
La Troïka nous a coûté vraiment cher, comme quoi le "surplace" politique pèse lourd dans ce triste constat.
Bon, d'accord, on nous dira que la démocratie y a gagné, que les tunisiens peuvent s'exprimer plus librement qu'avant, mais si le mercantilisme des partis, où les intérêts personnels passent avant ceux de la nation, devient monnaie courante, comme on le constate aujourd'hui, où laisser aller, incompétence, passe-droits deviennent monnaie courante, et où, pire encore, tout ces mêmes partis fourbissent leurs armes sous une violence latente, au risque d'en découdre, on risque d'ouvrir la voie à une dictature pire que celle que nous avons connu si nous ne passons pas très rapidement à l'étape élections.
 
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