Tunisie : Appel libyen pour la libération des deux journalistes tunisiens

Publié le Lundi 12 Janvier 2015 à 16:36
Sofiène Chourabi et Nadhir KtariDes associations et organisations de défense des droits de l’Homme libyennes, des activistes, et journalistes libyens condamnent vivement dans un communiqué l’enlèvement des journalistes tunisiens, Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari, et expriment leur totale solidarité avec leurs familles, leurs collègues, et l’ensemble du peuple tunisien.

Les signataires de ce communiqué dont une copie est parvenue à Gnet, demandent aux parties officielles libyennes de fournir tous les moyens en vue de les libérer, de révéler la vérité et de juger les coupables des crimes de kidnapping, ayant touché jusque-là un grand nombre d’activistes, de journalistes de différentes appartenances intellectuelles et politiques.

Les signataires disent n’avoir ménagé aucun effort, dans une tentative d’entrer en contact avec différentes parties agissantes en Libye, en vue de connaitre le sort des journalistes enlevés.  

Le terrorisme en Libye ne fait pas de distinction entre les personnes, ni les nationalités, soulignent les signataires, ajoutant que quatorze journalistes ont été tués l’année dernière en Libye, outre l’enlèvement de dizaines d’entre eux, dont le destin est encore inconnu, et les attaques récurrentes contre de nombreuses entreprises médiatiques.

Les signataires appellent les associations de la société civile libyenne et tunisienne à trouver un instrument de coopération commun afin de consolider les droits de l’Homme et la liberté de presse, et de soutenir les parties officielles des deux pays à faire face au danger terroriste qui menacent les deux pays, et leur destin commun, du fait du voisinage et des relations sociales et économiques imbriquées.

Quelque 23 associations sont signataires de ce communiqué dont le conseil national des libertés publiques et des droits de l’Homme, le centre libyen de soutien à la liberté des journalistes, le coordinateur des relations sociales tuniso-libyennes, le réseau de défense des défenseurs des droits de l’Homme, l’association Rahma, activistes sans frontières, le forum de la femme libyenne pour la paix, l'organisation familles pour les œuvres caritatives, l’organisation libyenne des magistrats, le groupe du travail national, l’organisation de liberté de pensée et de création, la fondation de la Libye d’avenir, la fondation du développement intégral, le forum de la participation de la femme à la prise de décision, Journal brnieq, journal quryna, les organisations libyennes d’assistance juridique, le journal al-hadath, le centre libyen de gestion des crises et de la planification stratégique, l'organisation de la jeunesse, et l’organisation mondiale de coopération et de secours.

Plus de cinquante journalistes, activistes des droits de l’homme et militants politiques signent également ce communiqué.
Gnet