Tunisie : Abassi plaide pour l’arabisation des programmes scientifiques

Publié le Jeudi 23 Avril 2015 à 11:19
Quel avenir pour l'école tunisienne ? Le dialogue national sur la réforme de l’école se tient ce jeudi, 23 avril 2015, au palais des congrès de Tunis. Chapeauté par le ministère de l’Education, ce forum rassemble les organisations nationales, l’Institut arabe des droits de l’homme et des députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Ce débat se veut une réflexion sur le présent et l’avenir de l’école, ainsi que sur les réformes à engager face aux problèmes complexes et multiformes qui minent l’institution éducative.

Le Secrétaire Général de l'UGTT, Hassine Abassi a plaidé à l’ouverture de ce dialogue pour "l’instauration d’une école unique, gratuite et obligatoire à tous les cycles de l’enseignement, afin de mettre en harmonie l’école tunisienne avec les valeurs de la révolution et la nouvelle constitution".  

Il a appelé à introduire la formation scientifique dans les programmes scolaires, toute en adoptant la langue arabe comme instrument, à créer des passerelles entre l’école et les centres de formation professionnelle et de l’emploi, à promouvoir l’égalité des chances entre les deux sexes, et à former un citoyen instruit, cultivé, enraciné dans son identité arabo-musulmane, attaché aux points lumineux de son patrimoine et ouvert sur le savoir universel.

Le chef de la centrale syndicale exhorte l’Etat à s’en tenir à ses devoirs envers les membres de la société, et à leur fournir les conditions nécessaires, en termes de cadres, d'équipements, et de climat de liberté et de démocratie, à se garder de toute discrimination entre Tunisiens du fait de la religion, la race, le sexe, la richesse ou l’appartenance politique, à faire de l’école un pilier d’un modèle de développement équitable et global et à s'en tenir au caractère civil de l’enseignement.
Gnet


 

Commentaires 

 
+2 #1 Bou kachta?
Ecrit par Assissi     23-04-2015 16:04
Est-ce un ordre qatari?
 
Ces commentaires n'engagent que leurs auteurs, la rédaction n'en est, en aucun cas, responsable du contenu.