Tunisie/ANC : Retrait de 42 députés qui exigent la chute du gouvernement

Publié le Samedi 27 Juillet 2013 à 11:13
TAP- Quelque 42  constituants ont décidé de se retirer de l’Assemblée nationale constituante (ANC), a annoncé, vendredi soir, l’élu du mouvement Nidaa Tounes, Khmaies Ksila. Ils ont, également, décidé d'observer un sit-in ouvert, à partir de demain samedi devant la Constituante jusqu'à sa dissolution et la chute du gouvernement», a-t-il encore annoncé lors d'une conférence de presse.

Ces députés appartiennent au Parti Républicain (PR), à El-Massar, à Al-Moubadara, à Nidaa Tounes, à Afek Tounes, au Front populaire (FP), à l'Alliance démocratique, en plus de nombre d'indépendants.

Au cours de la Conférence de presse, une lecture a été donnée à une déclaration signée par les constituants en question, à l'issue d'une réunion tenue, à la suite de l'assassinat du coordinateur général du Courant populaire et député à l'ANC Mohamed Brahmi.

Dans cette déclaration, Ils confirment leur décision de se retirer de l'Assemblée et d'observer un sit-in ouvert jusqu'à la dissolution de l'ANC et la chute du gouvernement en place.

Ils revendiquent, également, la constitution d'un gouvernement de salut national conduit par une personnalité nationale indépendante et dont les membres s'engagent à ne pas de porter candidat à quelconque échéance électorale.
Il s'agit, aussi, selon la même déclaration, de confier, dans les plus brefs délais, le parachèvement de la rédaction de la Constitution, à un comité d'experts, avant de la soumettre à un référendum.
La décision de s'engager, ensemble, dans une action militante est nourrie par l'attachement à dissoudre la Constituante, à contraindre le gouvernement et le président de la République à démissionner, faute de «légalité et de légitimité», lit-on dans le texte de la déclaration.

Cette action, affirment les mêmes députés, devrait répondre à la volonté populaire et contribuer à sauver le pays et à assurer la réussite de la deuxième phase transitoire pour éviter le risque d'un vide institutionnel.