Seddik n’exclut pas le rationnement d’eau d’irrigation, si le déficit pluviométrique persiste

Publié le Lundi 15 Août 2016 à 11:00
Le ministre de l’Agriculture, Saâd Seddik, a évoqué dimanche l’éventualité de recourir au rationnement d’eau d’irrigation, si le déficit pluviométrique persiste.

Dans une déclaration aux médias relayée par Jawhara, le ministre a fait état d’un manque flagrant des réserves en eau potable et d’irrigation, qui est estimé à 400 millions m3.

L’approvisionnement des barrages en eau était uniquement de 34 % de la moyenne annuelle, ce qui s’est répercuté sur la nappe phréatique et les réserves hydriques, a-t-il dit.

Seddik a appelé avec insistance à économiser et à rationnaliser l’eau, rappelant que la Tunisie avait connu une situation analogue il y a 22 ans, en 1994, où on a eu recours au rationnement de l’eau d’irrigation, bien que la demande n’ait pas été aussi forte qu’aujourd’hui, avec l’augmentation des besoins en eau potable, des superficies irriguées, etc.

Le ministre a encore souligné que la situation faisait l’objet d’un suivi régulier, et qu’une commission ad hoc se réunissait toutes les semaines pour prendre les précautions nécessaires, formulant le vœu que le mois de septembre soit pluvieux, à défaut, l’on procédera au rationnement de l’eau d’irrigation.
Gnet