Petrofac menace de quitter la Tunisie : Chahed s’empare du dossier |
| Publié le Mercredi 21 Septembre 2016 à 13:49 |
.jpg) Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, préside en ce mercredi 21 septembre, une réunion de la cellule de crise pour suivre le dossier de Petrofac en présence des ministres de l’Intérieur, de la Défense nationale, des Affaires sociales, de l’Energie et des Mines et du Transport, indique la page officielle de la Kasbah. Confrontée à des troubles sociaux depuis le début de l’année, la compagnie britannique qui exploite le gisement gazier Chergui à Kerkennah, et dont la production est à l’arrêt depuis le début de l’année, menace de quitter la Tunisie. L’arrêt total du site depuis janvier 2016 a fait perdre à la Tunisie 200 milliards de devises, dont la moitié devait être affectée au budget de l’Etat, et la Tunisie s’est trouvée contrainte d’importer le gaz de l’Algérie, en payant 10 milliards de plus, a déclaré lundi, Hela Chiekhrouhou, ministre de l’Energie et des Mines dans un entretien avec Express, signalant que la Tunisie couvrait 10 % de ses besoins en gaz naturel de la production provenant de Petrofac. L’entreprise britannique emploie 168 employés (tous Tunisiens), 90 gardiens, outre 300 employés dans des services liés à ses activités sur l’Île. Les sit-tineurs qui empêchent la compagnie de reprendre ses activités, ce sont des personnes de la région qui ont été recrutées après la révolution dans différents établissements publics (hôpitaux, écoles...), selon un programme lancé par l’Etat tunisien, avec la contribution des sociétés pétrolières, en vue de répondre aux besoins des demandeurs d’emploi. Petrofac versait une subvention au titre de ce programme depuis 2012, et il était prévu que le versement s’arrête en 2014, mais une prorogation exceptionnelle d’une année a eu lieu. Lorsque la compagnie a cessé de payer la subvention en 2016, les 266 personnes recrutées dans le cadre de ce dispositif ont lancé leur mouvement contestataire, et la production est depuis à l’arrêt. La compagnie mère Petrofac constate qu’au cours du premier semestre de 2016, ses activités ont dégagé, partout où elle est implantée, des bénéfices, excepté en Tunisie où ses résultats sont négatifs. Si le problème n’est pas résolu, la compagnie pourrait décréter la force majeure, ce qui induit un arrêt du versement des salaires, une responsabilité légale et économique de tous les préjudices qu’elle peut subir à la charge de la Tunisie, et le recours à un arbitrage international, avec des poursuites judiciaires qui seront engagées contre l’Etat tunisien, a prévenu Hela Cheikhrouhou. La ministre a indiqué qu’en 2010, la Tunisie couvrait 90 % de ses besoins en hydrocarbures, elle en est à la moitié maintenant, et le secteur rebute de plus en plus les investisseurs. Gnet
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Commentaires
Ecrit par Montygolikely 21-09-2016 15:18
Vu que le dialogue ne donne rien, on commence une opération "pétage de gueule" bien organisée en bloquant les allées et venues de l’île et en ré-ouvrant le trafic quand la population nous "livrera" les agitateurs et fauteurs de troubles professionnels, comme ça pas besoin d'envoyer des policiers à Kerkennah, laissons les insulaires faire la police eux-mêmes.
De toutes façon, question sécurité, l'armée est déjà présente sur place.
Car il est possible, voire même fort probable, que des "forces obscures de la finance véreuse" (du genre de ceux qui importe 5 milliards de glibettes), en "moyennant" quelques contestataires ripoux et corruptibles à souhait, veuillent pousser Petrofac à la sortie pour s'approprier du filon et pourquoi pas installer une "plate forme" de contrebande à partir de l’île de Kerkennah.
Or donner une formidable coup de pied à cette fourmilière de "loups de mer" et évincer ces "mercenaires" de la contestation rétablirait non seulement la stabilité dans l'île mais nous éviterait de sérieux ennuis avec la (vraie) finance internationale.
Ecrit par Royaliste 21-09-2016 15:02