Petrofac décide une "fermeture provisoire" du gisement Chergui

Publié le Mercredi 21 Septembre 2016 à 15:32
Le Président-Directeur Général de l’entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP), Mohamed Akrout, a déclaré que la société Petrofac a décidé la fermeture du gisement Chergui à Kerkennah, et a commencé à prendre les mesures techniques pour sécuriser les puits, comme elle a entamé les procédures pour le licenciement de 250 employés, conformément à la loi tunisienne.

Dans un entretien avec Mosaïque, Akrout a indiqué ce mercredi 21 septembre que le gisement sera fermé jusqu’à la reprise du travail dans des conditions sécuritaires stables. La société va fermer le gisement, mais pourrait reprendre le travail, ce qui signifie que la fermeture est provisoire.

Il a expliqué que Petrofac exploite le gisement Chergui propriété de l’ETAP, et où elle détient 45 %, contre 55 % au profit de l’Etat tunisien.

Il a ajouté qu’en 2011, il a été convenu que la compagnie paie des fonds au profit de la région pour donner des emplois à des chômeurs dont le nombre est 266 personnes, mais dès que Petrofac a cessé le versement de ces subventions, les chômeurs ont fait des sit-in, ont arrêté le travail, plusieurs réunions ont eu lieu, mais vainement.

Si un règlement de la situation n’intervient pas en six mois, Petrofac pourrait demander à l’Etat tunisien des dommages et intérêts équivalant à la valeur du gaz, qui n’a pas été produite tout au long de cette période, a-t-il dit.

Gnet

 

Commentaires 

 
#1 Pour les camarades syndiqués
Ecrit par A4     21-09-2016 21:14
LA VACHE
Ecrit par A4 - Tunis, le 08 Septembre 2016

La pauvre vache est à terre
Sortez vite vos longs couteaux
Sans retenue et sans prière
Servez-vous quelques bons morceaux

Elle est là, raide, sans défense
Son doux museau est dans la boue
Préparez vos chants et danses
Amusez-vous comme de vrais fous

Sortez-nous vos vieilles gamelles
Aiguisez vos canines et dents
L'occasion est des plus belles
Attaquez poitrine et puis flancs

Découpez, n'ayez pas honte
Oubliez ses yeux larmoyants
Charcutez sans tenir compte
De son long râle gémissant

C'est aujourd'hui qu'il faut le faire
Demain ça sera sûr trop tard
Profitez de cette nouvelle ère
Empiffrez-vous de gras et lard

Charcutez, peuple d'affamés
Gavez-vous, c'est de la vachette
Qu'elle soit crue ou même cramée
Ne laissez-en aucune miette

Enfoncer encore vos hachettes
Faites jaillir et couler son sang
N'ayez pitié de la "pauv' bête"
Le temps n'est pas aux prévoyants

Taillez encore, la chair est fraîche
Ce n'est pas elle la vache qui rit
Le temps n'est pas du tout aux prêches
Le temps est à la barbarie
 
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