Néjib Chebbi fera son retour en octobre avec le mouvement démocrate

Publié le Samedi 23 Septembre 2017 à 12:00
Ahmed Néjib ChebbiL’ancien leader d’al-Joumhouri, Ahmed Néjib Chebbi, fera cet automne son retour sur la scène politique par un nouveau parti, baptisé – une appellation encore provisoire- "le mouvement démocrate".

Dans un entretien avec le Journal, le Maghreb dans son édition de ce samedi 23 septembre, Chebbi a affirmé que les concertations se poursuivent et devraient être parachevées dans les tous prochains jours, annonçant une naissance officielle de sa nouvelle formation politique, a priori en octobre prochain.

Le nouveau parti s’inscrira, selon ses dires, dans la mouvance centriste, sociale-démocrate, rassemblera des personnalités dotées de crédibilité à l’instar de Lazhar Bali du parti al-Amen et d’Yadh Elloumi, et présentera des propositions face à la crise socio-économique qui secoue le pays.

"Le parti œuvrera à enrichir le paysage politique et à jouer un rôle central pour sortir le pays de la crise", a-t-il souligné, annonçant une participation de son mouvement aux prochaines échéances électorales, c’est-à-dire les municipales, mais ne sait pas encore s’il va mener la course électorale par ses propres listes, ou par des listes de coalition. "Une question encore prématurée". 

S’agissant de la relation du mouvement démocrate avec le parti républicain, Chebbi a rétorqué que cette relation sera amicale et coopérative, non seulement avec al-Joumhouri, mais avec tous les partis sociaux-démocrates, tant ceux qui existaient avant la révolution, que les nouveaux partis. 

Interrogé sur sa position envers la loi sur la réconciliation administrative, il a affirmé que cette loi n’a pas tenu suffisamment compte des principes de la justice transitionnelle, énoncés par la constitution, et qui reposent sur la révélation de la vérité et le fait de s’excuser des fautes commises au détriment de la collectivité nationale à l’ancienne époque.

Néjib Chebbi a fait observer néanmoins qu’il ne voit pas de problème qu’une nouvelle instance soit créée, et qui soit spécialisée dans les affaires des fonctionnaires, à condition qu’elle s’inscrive dans la justice transitionnelle et en respecte les principes. 

Gnet