L’UTICA juge sévèrement la loi de finances, et met en garde contre des tensions sociales

Publié le Vendredi 15 Décembre 2017 à 15:32
L’UTICA exprime ce vendredi 15 décembre "la grande déception" des différents secteurs et parties, qui en relèvent, de la version définitive de la loi de finances 2018, votée par l’ARP, chose constatée dans les différentes régions du pays à l’occasion de la tenue de ses congrès régionaux, la dernière période.

Comme attendu, l’organisation patronale a rendu aujourd’hui même sa position officielle de la LF 2018, la jugeant très sévèrement, et désapprouvant à la fois sa méthode d'élaboration et sa teneur.

Dans un communiqué rendu public cet après-midi, à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, l’organisation patronale dit son "vif mécontentement du recours de certaines parties à des méthodes tordues pour ajouter au dernier moment de nouveaux articles au PLF, alors que ces mêmes parties avaient auparavant exprimé ouvertement des positions totalement aux antipodes de ce qu’elles ont voté".

"Cette loi et la méthode utilisée en matière de sa formulation définitive ont attenté profondément au principe du consensus, qui est à la base du document de Carthage, ce qui va écorner encore plus la confiance entre l’Etat et l’investisseur, et augmenter la révulsion envers le lancement des projets", déplore-t-elle.

"En dépit des amendements introduits, sur proposition de l’UTICA, cette loi est en deçà de ce qui est requis en termes d’incitation à l’investissement, d’exportation et d’emploi, ainsi qu’en matière de lutte contre le commerce parallèle et la contrebande". Comme elle ne permettra pas, aux yeux du patronat, de réduire les dépenses de l’Etat, et de limiter le déficit des entreprises publiques qui mine le budget de l’Etat. 

Le patronat met en garde contre "la fermeture de nombreuses entreprises, la perte d’emplois, et les tensions sociales pouvant en découler, du fait de nouvelles charges introduites par cette loi, et fait assumer aux différentes parties les répercussions extrêmement négatives sur les entreprises, leur pérennité et même leur existence". 

Gnet