L’UGTT réclame des mesures urgentes pour sauver le dinar |
| Publié le Lundi 12 Mars 2018 à 13:05 |
.jpg "UGTT") L’UGTT met en garde contre les répercussions négatives du manque de visibilité et des politiques libérales, sur l’exacerbation de la crise socioéconomique. Dans un communiqué paru ce lundi 12 Mars, au lendemain de la tenue de sa commission administrative, la centrale syndicale appelle "à évaluer l’action du gouvernement, pour voir jusqu'à quelle mesure les engagements ont été tenus, à clarifier l’horizon politique, à injecter du sang neuf dans les rouages de l’Etat, en vue de leur conférer l’efficience requise, et de sauver le pays des menaces qui le guettent". La centrale syndicale réitère ses suggestions pour des "réformes profondes" du dispositif fiscal, et des systèmes financier et bancaire, appelant à prendre des mesures urgentes pour sauver le dinar, auditer les dettes des banques publiques, circonscrire les transactions financières qui se déroulent en dehors du cercle officiel, à lutter contre l’évasion fiscale, à cesser d’alourdir les charges des salariés par des impôts, et à lutter contre le blanchiment d’argent, etc. L’Organisation syndicale réclame des négociations rapides pour sauver les entreprises publiques, en vue de les réformer, les doter des règles de bonne gouvernance, et de l’appui financier nécessaire, d’en rembourser les dettes, réitérant son "refus de toute privatisation, sous quelque forme que ce soit, y compris sous le prétexte du Partenariat Public/ Privé (PPP)". "A l’issue de la publication de certains documents historiques", la centrale syndicale exige "la vérité sur les conventions signées par l’Etat au sujet des richesses souterraines, et les conventions commerciales étant attentatoires à l’intérêt et à la souveraineté de la Tunisie". La centrale syndicale appelle à une participation massive aux prochaines municipales, incitant les électeurs à choisir les candidats selon les principes de compétence, d’intégrité, et de leur capacité de servir le peuple, tout en prenant garde des supercheries et de l’influence de l’argent sale. Gnet |