Lotfi Brahem exclut tout désaccord avec Youssef Chahed

Publié le Mardi 13 Mars 2018 à 11:10
Lotfi Brahem (Photo d'archives)Lotfi Brahem a nié l’existence de tout différend avec le chef du gouvernement, Youssef Chahed, affirmant que le ministère de l’Intérieur travaille en toute solidarité avec le gouvernement, et sous l’autorité de son chef.

Dans une déclaration aux médias à l’issue d’une audition au sein de la Commission de la Sécurité et de la Défense au Parlement, autour des événements du tribunal de Ben Arous, le ministre a indiqué que le débat ne veut pas dire différend, signalant que son ministère a une vocation opérationnelle et sécuritaire, et certaines influences politiques pourraient impacter la décision opérationnelle en son sein.

Au sujet de la dernière visite en Arabie Saoudite, il a indiqué qu’elle était dans le cadre des procédures administratives et des cadres légaux régissant l’action du ministère. "Ma visite était dans le cadre de la transparence complète, avec autorisation et en coordination du ministère des affaires étrangères, et la direction en était informée", a-t-il souligné.  

Il a ajouté que cette visite était dans le cadre de l’hommage rendu par le Royaume saoudien à l’institution sécuritaire tunisienne, particulièrement pour sa lutte contre le terrorisme, et à la Tunisie, en général, dans le cadre des relations anciennes entre les deux pays. 

Au sujet des événements du tribunal de Ben Arous, le ministre a dit que l’enquête administrative est en cours, et c’est l’inspection qui s’en occupe, évoquant une coordination avec le ministre de la Justice.

Il a souligné que tous ceux dont l’implication est prouvée dans des dépassements assumeront leur responsabilité.

Les événements étaient spontanés, le Sit-in était une manière d’exprimer une opinion envers une décision judiciaire, mais la justice est indépendante, et on comprend sa position, a-t-il dit.  

Il a encore indiqué que le ministère était en train de discuter avec les syndicats pour que ce type d’agissements ne se reproduisent plus, et pour préserver les bonnes relations avec le pouvoir judiciaire, et les différents secteurs, afin que la contestation soit pacifique, conformément à la loi et au droit syndical.
Gnet