Tunisie : Le SNJT étudie l’éventualité de déposer plainte contre BCE |
| Publié le Lundi 09 Novembre 2015 à 14:47 |
.jpg "SNJT") Réuni en urgence, le bureau exécutif du SNJT annonce ce lundi le boycott de la cérémonie du Nobel de la paix organisée à Carthage et examine l’éventualité de déposer plainte contre le président de la république, pour abus de pouvoirs et soupçon de conflit d’intérêts. La présidence de la république a empêché ce lundi 09 novembre les journalistes et les médias audiovisuels publics et privés de couvrir la cérémonie de célébration du prix Nobel de la paix au palais de Carthage, et d’accéder au palais, à l’exception de la chaîne Nesma qui a été autorisée à filmer la cérémonie. Tous les établissements médiatiques ont été exclus, y compris les médias publics, déplore le syndicat national des journalistes tunisiens. Le SNJT annonce dans un communiqué son boycott de la cérémonie, en protestation contre le manque de respect à l’égard des journalistes ayant fait réussir les différentes étapes du dialogue national, pointant la violation du droit à l’information. Le syndicat dénonce le fait de priver des médias publics de couvrir l’événement, ce qu’il considère comme une punition de la télévision publique pour ne pas s’être soumis à la politique du président de la république, avec la fréquence des données sur la colère du président Béji Caïd Essebsi après la prestation de la télévision tunisienne. Le SNJT se dit consterné de l’exclusivité donnée à la chaîne privée Nesma, a fortiori que des relations politiques et partisanes lient son propriétaire au président de la république, ce qui est considéré comme étant du népotisme, une ingérence politique dans les médias et un parti-pris du président à une chaîne l’ayant soutenu pendant sa campagne électorale. Le Syndicat affirme que le président Béji Caïd Essebsi a fermé les portes du palais de Carthage devant les journalistes depuis son accession au pouvoir, dans une tentative d’orienter les journalistes et d’embellir son image, restituant la voie de propagande de l’époque du despotisme. Gnet
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