Le parti al-Badil de Mehdi Jomaâ porte plainte contre al-Chourouk

Publié le Vendredi 22 Juin 2018 à 10:52
Mehdi JomaâLe parti al-Badil Ettounsi a annoncé qu’il allait engager des poursuites contre le journal al-Chourouk, et l’une de ses journalistes, pour avoir publié un article, paru dans son édition d’hier, comportant "des accusations mensongères et dénuées de vérité", ajoutant que les différents aspects de ce sujet seront révélés au retour de Mehdi Jomaâ de son voyage. 

Le parti déplore dans son communiqué qu’on ait "exploité le voyage de son président pour effectuer des rencontres à l’étranger à Copenhague et New-York, afin de l’attaquer et de lui adresser des accusations fallacieuses et viles".

El-Badil a accusé des parties, sans les nommer, "d’être derrière ces mensonges, leur but est d’attenter à la réputation d’une personnalité nationale qui a réussi à diriger le pays dans une circonstance difficile et dans une période transitoire critique en Tunisie".

Le Journal el-Chourouk avait publié un article dans son édition d’hier qui révèle, souligne-t-il, "la plus grande opération de corruption de 2011 à 2018, où est impliqué l’ancien ministre de l’Industrie, et ex-chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ".

Le journal évoque "un marché accordé par Mehdi Jomaâ à ses trois frères, portant sur l’exploitation des minéraux du quatrième groupe (Sel), connu sous le nom de marché Nour de Sfax, et dont les bénéfices sont estimés à des dizaines de milliards".

Le journal ajoute que "le frère de Mehdi Jomaâ a créé sept entreprises, du temps où ce dernier était chef du gouvernement, dans les domaines des médias, de la pneumatique, des services pétroliers, de l’investissement et du commerce, comme il a provoqué la faillite d’entreprises étatiques afin de pouvoir obtenir des marchés publics", selon le journal arabophone. 
Gnet