Le faible rendement de la cession des biens confisqués alourdit les charges de l’Etat |
| Publié le Jeudi 29 Juin 2017 à 14:02 |
.jpg) Les dettes bancaires de l’Etat ont atteint 809,3 millions de dinars, du fait de la faiblesse des résultats de privatisation des sociétés confisquées, dont les revenus ont avoisiné 1,395 million de dinars, a affirmé le premier président de la Cour des comptes, Néjib Ktari, jeudi à Tunis. Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du 30ème rapport annuel de la Cour des comptes, il a souligné que la commission de saisie n’a pas réussi, jusqu’à fin février 2016, à confisquer tous les biens concernés portant sur 27 immobiliers, 4 voitures, des participations au capital de onze entreprises, ainsi que des comptes bancaires estimés à 2,655 millions de dinars, rapporte le site de la radio nationale. La poursuite de gestion de ces biens par les personnes dont ils étaient confisqués a privé la trésorerie de l’Etat de 1,4 millions de dinars. 17 immobiliers confisqués ont été saccagés, et l’Etat n’a pas recouvré ses parts dans les bénéfices de quatre sociétés saisies, d’une valeur de 159 millions de dinars. Néjib Ktari a évoqué le faible rendement du salon des biens confisqués, dont les revenus n’ont couvert que 40 % des dépenses, en alourdissant les charges de l’Etat de 1,830 millions de dinars, au titre de ses arriérés, pointant des manquements en matière de maintenance et de préservation des voitures confisquées, dont la valeur de 14 d’entre elles, s’est réduite de près de 900 mille dinars. Gnet |