"Le budget 2018 comporte des mesures douloureuses, mais il n’y a pas une autre solution"

Publié le Vendredi 05 Janvier 2018 à 14:44
Réunion des signataires du document de Carthage. Le président de la république, Béji Caïd Essebsi, a déclaré ce vendredi 05 janvier que les municipales constituent un pari que l’on doit gagner à travers la conjugaison de tous les efforts, appelant à réduire la suspicion et le langage des invectives et des insultes, étant d’ores et déjà entré dans le travail sérieux.

Présidant ce vendredi 05 janvier, la réunion des partis et organisations signataires du document de Carthage, le chef de l’Etat a déclaré que les médias n’invitent que ceux qui font le BUZZ,  s’adressant à Rached Ghannouchi en ces termes, "Cheikh comment traduire le mot BUZZ en arabe". 

Il a encore souligné que "le budget de 2018 comporte sans doute des mesures douloureuses pour tous, mais il n’y a pas une autre solution".

Ce budget a suscité "des interrogations et des réserves", dans la mesure où il a comporté des augmentations qui ont semblé "démesurées, mais il n’y a pas d’autre alternative à cela", a-t-il dit, signalant que "le budget adopté par l’Assemblée a créé les équilibres financiers".

Le chef de l’Etat a appelé ceux qui veulent se porter candidat à la présidentielle de 2019 à s’y tenir prêts et à préparer leur projet électoral. La Tunisie a besoin de la poursuite du processus démocratique, a-t-il indiqué, soulignant qu’il est le président de tous les Tunisiens, et qu’il se tient à la même distance de toutes les parties. 
Gnet