La loi de l’héritage dans le CSP repose sur le Fiqh islamique (université de la Zitouna)

Publié le Vendredi 18 Août 2017 à 13:14
Université ZitounaLe conseil de l’université de la Zitouna a appelé, ce vendredi 18 août, a consulter les spécialistes de la chariaa sur les questions religieuses, à relancer le rôle des institutions religieuses et scientifiques dans le pays, à l’instar de l’université Zitouna, du conseil islamique supérieur, du ministère des Affaires religieuses et de Dar al-Iftaa sur la teneur du discours du président de la république du 13 août, autour des questions de l’égalité entre l’homme et la femme dans l’héritage, et du mariage d’une musulmane avec un non-musulman.

Dans un communiqué relayé par les médias locaux, le conseil de la Zitouna appelle le mufti de la république à clarifier les prescriptions islamiques à ce sujet.

L’université de la Zitouna ajoute que "l’initiative présidentielle s’oppose aux dispositions, principes et préambule de la constitution, ainsi qu’à son article 1er et 6", soulignant que "les règles de l’héritage sont des prescriptions sans équivoque étayées par des preuves claires dans le livre et la sunna, ainsi que le consensus, et ne peuvent faire l’objet d’interprétation et d’effort de réflexion (Ijtihad)".

La loi de l’héritage dans le code du statut personnel (CSP) repose sur le Fiqh islamique, et la modification de certaines de ses dispositions est à même "de susciter, selon l’université théologique, un trouble et de détruire le dispositif juridique, y compris celui de la famille et du statut personnel." 

L’égalité prônée par l’Islam est celle qui assure la justice entre  les gens, selon la corrélation entre droits et devoirs, précise-t-elle.

Le mariage de la musulmane d’un non-musulman, proscrit par le consensus général, est une disposition établie par les Fatwas (avis juridiques) émises dans le pays à une période ancienne et récente, conclut l’université.  

Gnet