La France a des relations fortes avec le Maghreb dont la Tunisie (Macron)

Publié le Mercredi 26 Avril 2017 à 12:53
La France a des relations fortes avec l’Algérie, avec le Maroc mais aussi avec la Tunisie, qui sont basées sur des relations humaines et des intérêts communs majeurs. Ce seront des partenaires essentiels dans le cadre de l’initiative en direction de la Méditerranée et de l’Afrique que je souhaite engager dès le début de mon mandat. Je me suis déjà rendu en Algérie et en Tunisie et si je n’ai pas encore pu aller au Maroc, je m’y rendrai très rapidement après mon élection, si les Français m’accordent leur confiance, a déclaré Emmanuel Macron, vainqueur du premier tour de la présidentielle française à un entretien avec Jeune Afrique. Macron s’est refusé à commenté la nature des relations entre le Maroc et l’Algérie car il s’agit de deux pays souverains. Je crois profondément à l’intérêt des pays du Maghreb à coopérer davantage, à intensifier leurs relations économiques, qui restent faibles, de la même manière qu’ils développent leurs relations avec le reste du continent africain.

Au sujet de sa politique étrangère, notamment envers l’Afrique, il a rétorqué : Dans la politique étrangère que je conduirai, je veillerai à défendre partout les intérêts stratégiques de la France, et en priorité la sécurité des Français.

A cet égard, en Afrique, je mènerai une action déterminée, avec nos partenaires africains et internationaux, contre le terrorisme et les trafics qui menacent la stabilité de plusieurs pays.
Mais je souhaite aussi que la France, l’Europe et l’Afrique saisissent ensemble les opportunités de ce continent d’avenir. Nous devons refonder notre relation avec l’Afrique pour créer un nouveau partenariat équilibré, de confiance et de croissance.

Sur sa déclaration sur la colonisation française en Algérie, il a souligné que la colonisation a donné lieu à des violences qui ont nié l’humanité des victimes. Je ne m’inscris pas dans la repentance, mais je ne souhaite pas non plus refouler ce passé, dont la connaissance doit nous aider à construire un avenir apaisé. Apaisé dans notre pays, où les historiens peuvent nous aider à regarder notre histoire en face. Et apaisé avec nos partenaires du Sud. C’est en assumant la vérité sur notre histoire commune que nous pourrons  regarder l’avenir avec confiance.