La DG de la Banque mondiale en visite en Tunisie

Publié le Lundi 16 Mars 2015 à 16:18
Sri Mulyani IndrawatiLa directrice générale et directrice des opérations de la Banque mondiale, Sri Mulyani Indrawati, se rendra en Égypte et en Tunisie du 12 au 19 mars pour rencontrer des officiels et visiter des projets financés par la Banque mondiale.

En Tunisie, Mme Indrawati rencontrera le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, et le Premier ministre Habib Essid ainsi que les membres de son gouvernement. Elle visitera également la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) pour voir les résultats d’un projet d’approvisionnement en eau en milieu urbain financé par la Banque mondiale, et un projet de micro-finance financé par la Société financière internationale, dont les principaux bénéficiaires sont des femmes. Le programme de la visite prévoit un dîner avec des représentants de la société civile, une occasion pour recueillir des avis différents sur les défis sociaux et économiques qui attendent la Tunisie. Mme Indrawati participera également à un débat universitaire sur les enseignements qui pourraient être tirés de l’expérience mondiale pour la période post-transition en Tunisie.

«Ce sera ma première visite en Tunisie depuis ma prise de fonctions de vice-président au début du mois », a déclaré le Vice-président régional de la Banque mondiale, Hafez Ghanem. « Je me réjouis à la perspective de discuter avec les autorités et la société civile de la façon dont la Banque peut aider au mieux à orienter la dynamique de la transition politique vers une économie ouverte et florissante qui attire les investissements et offre des opportunités à tous les Tunisiens », a-t-il ajouté.

En Tunisie, la Banque mondiale dispose d’un portefeuille de 1,2 milliard de dollars, qui vise à soutenir la reprise économique et à renforcer la gouvernance grâce à des projets tels que des prêts d’appui budgétaire, une ligne de crédit pour les petites et moyennes entreprises, et la préparation de projets d’investissement à fort impact dans des secteurs cruciaux comme la décentralisation, la formation professionnelle et le développement du secteur privé.

D’après communiqué