"Je n’ai jamais été admis dans un hôpital de maladies mentales" (BCE)

Publié le Jeudi 14 Juillet 2016 à 11:46
Béji Caïd EssebsiLe président de la République, Béji Caïd Essebsi, a rassuré, hier mercredi 13 juillet les Tunisiens sur son état de santé, affirmant qu’il "n’a jamais été admis dans un hôpital de maladies mentales ni en Tunisie, ni en France".

"Il y a certaines sensibilités qui cherchent à attenter à la stabilité de la Tunisie, à l’autorité de son Etat, et à sa sécurité nationale", a-t-il déploré dans une allocution à l’occasion de la cérémonie de signature du document de Carthage, pointant "une association de malfaisants".

Ils  nous ont créé un problème dans le monde, en propageant la rumeur du décès du président, a-t-il ajouté.

Le chef de l’Etat a plaidé pour des normes régissant la liberté d’expression qui "ne signifie pas la liberté de dénigrement des personnes et de leur honneur", évoquant des menaces contre la voie démocratique.

Aujourd’hui, il existe 204 partis autorisés, 85 journaux, 81 journaux électroniques, 44 radios et 16 télévisions. Tout cela a donné lieu à une situation virtuelle, a-t-il dit, plaidant pour une démarche démocratique qui requiert Etat de droit et liberté d’expression.

BCE a en préambule salué la large adhésion des partis et organisations à son initiative, qui sert l’intérêt de la Tunisie. La situation ne peut plus continuer comme ça, il faut qu’on trouve l’alternative, a-t-il affirmé.

Il a indiqué que la personne qui aura à diriger le gouvernement, devra s’engager à appliquer ce document, réitérant qu’il n’est pas impliqué dans sa désignation.

Le chef de l’Etat a affirmé qu’il allait s’en tenir à son rôle constitutionnel, et se conformer à la décision de l’Assemblée à ce sujet.
Gnet