Fonction publique : Le réseau tunisien de l’égalité homme/femme lancé

Publié le Vendredi 27 Novembre 2015 à 16:02
Femmes tunisiennes. Les femmes constituant le Réseau régional « Mixité et gouvernance autour de la Méditerranée », occupant des postes de haute responsabilité dans les administrations égyptienne, française, jordanienne, libanaise, marocaine, palestinienne, slovène, et tunisienne, ont tenu, au lendemain de l’horreur ayant frappé la Tunisie et en signe d’amitié à leurs collègues, à maintenir leur rencontre prévue les 26 et 27 novembre.

Créé en 2014 avec le soutien de la France, du Maroc et du secrétariat général de l’UPM, le Réseau régional « Mixité et Gouvernance autour de la Méditerranée »  a pour but de promouvoir le rôle des femmes dans les administrations publiques et de développer la réflexion sur l’importance de la mixité sur les décisions de politiques publiques et donc, in fine, sur la bonne gouvernance.

Après trois réunions à Rabat, Beyrouth et Barcelone, Tunis était la quatrième rencontre du Réseau euro-méditerranéen et a été l’occasion d’annoncer le lancement d’un réseau de l’égalité femme/homme dans la haute fonction publique en Tunisie. Ce réseau tunisien regroupe des femmes issues de nombreuses administrations, Finances, Agriculture, Santé, Présidence de la République, notamment, et valorisera et fera mieux connaître les potentialités féminines aussi bien au plan national que régional et local. Il est présidé par Mme Lamia Zribi, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale.

La création de réseaux nationaux dans les autres pays est en cours dans le cadre de l’impulsion donnée par  le Réseau « Mixité et gouvernance autour de la Méditerranée », dont les membres échangent des bonnes pratiques et de l’expertise et réfléchissent à des problématiques communes. Des actions de formation spécifiques sont aussi en préparation. A Tunis ont été débattues les questions de la mixité et l’emploi, et de la mixité et la gouvernance, et ont aussi été examinés les outils d’une communication publique sans stéréotype de sexe.
Communiqué