"Bourguiba, Senghor et Diori sont les véritables pères de la francophonie" (BCE)

Publié le Vendredi 12 Octobre 2018 à 09:19
Le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, a déclaré avoir dit aux dirigeants africains, "si jamais ils veulent généraliser la démocratie dans leur pays, ils doivent faire de grands efforts pour les femmes". Interrogé sur les dernières dispositions qu’il a décidées en faveur des droits des femmes, le chef de l’Etat a convenu qu’il s’agit là "d’un geste fort, mais  fort dans la voie du progrès, les Tunisiens comprennent, en majorité, dans quel sens il faut y aller". Il a indiqué que la Tunisie en est encore à la première phase en termes de démocratie, la femme en est la "clef de voûte". 

Dans un entretien avec France 24 en langue française, en marge de sa participation au 17ème sommet de la francophonie à Erevan (Arménie), BCE a affirmé que "la francophonie n’est pas une création française, c’est une création africaine. Ses départs, c’est en Afrique ; il y a trois chefs d’Etat africains qui en sont les véritables pères : Habib Bourguiba, Léopold Cedar Senghor, et Hamani Diori", a-t-il dit, considérant le sommet de la francophonie, comme "un important espace de dialogue et de rencontre".

La France à un important rôle en la matière, et "l’actuel président français joue un rôle moteur dans la promotion de la francophonie", a-t-il indiqué en substance.

Au sujet de la situation en Tunisie, il a souligné que le pays enregistre des succès importants dans des divers domaines, mais quelque petits problèmes persistent. "Le privilège des chefs d‘Etat, c’est de  savoir les résoudre, sinon ils ne servent à rien".

Gnet